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Le CN aurait passé sous silence plus de 1800 déraillements et collisions

Le CN aurait passé sous silence plus de 1800 déraillements et collisions
PC

Une enquête menée par la CBC révèle que le CN n'a pas rapporté aux autorités quelque 1800 incidents, soit des déraillements ou des collisions, échelonnés sur une période de six ans se terminant en 2006.

C'est ce qui ressort d'une enquête en plusieurs volets menée par la CBC, qui rapporte que 48 de ces 1800 incidents s'étaient produits sur des artères clés du réseau ferroviaire.

Le réseau anglais de Radio-Canada s'appuie sur des données cumulées par le Bureau de la sécurité dans les transports (BST) du Canada. Des données qui, dans un premier temps, n'avaient pas été transmises par le CN aux autorités.

En 2005, le Bureau de la sécurité des transports a eu la puce à l'oreille relativement à cette situation après avoir observé que les compétiteurs du CN rapportaient un nombre beaucoup plus élevé d'incidents que ne le faisait ce dernier. En juin 2006, le BST, qui agit à titre de chien de garde en matière de transports pour le gouvernement fédéral, a pris une mesure sans précédent : il a cité le CN à comparaître. Le but? Obliger le CN à remettre l'intégralité de ses rapports d'incidents.

Ian Naish, un ancien dirigeant du Bureau de la sécurité dans les transports qui agit désormais à titre de consultant, avance l'hypothèse que le régime de bonus et de récompenses, instauré par le CN à l'égard de ses employés, puisse avoir incité ces derniers à ne pas rapporter certains incidents.

À titre d'exemple, le CN avait tu un déraillement en 2005 à Fort Langley, en Colombie-Britanique. L'incident avait notamment entraîné le bris de 11 rails et d'un dispositif d'aiguillage.

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