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Le «hoverboard» est interdit dans la rue

Le «hoverboard» est interdit dans la rue

L'« hoverboard », cette planche à roulettes électrique qui permet à son utilisateur de se déplacer debout tout en gardant l'équilibre grâce à un système électronique, est un cadeau de Noël en vogue cette année. Mais son utilisation est en principe interdite sur la voie publique.

Un texte de Bahador Zabihiyan

L'hoverboard est électrique, il ne fait pas de bruit, mais il a son propre système de son. De la taille d'une planche à roulettes, il permet de se déplacer debout, en faisant face à la route. En se penchant en avant, l'engin accélère, vers l'arrière il ralentit.

Et sa technologie permet de stabiliser les roues pour aider les utilisateurs, comme Maurice Rabkin, à ne pas perdre l'équilibre.

« C'est beaucoup plus vite d'aller où je veux aller surtout l'été si je veux acheter de la nourriture »

— Maurice Rabkin, utilisateur d'hoverboard

Plusieurs cas d'hoverboard défectueux qui ont pris feu ont été rapportés ces derniers mois, si bien que des détaillants ont décidé de ne plus en vendre.

Jay Chen qui a importé et vendu plusieurs dizaines d'hoverboard à Montréal en trois mois assure que ses produits sont sécuritaires et qu'il a de plus en plus de clients.

Sa famille possède une usine en Chine, c'est là qu'il fabrique ses hoverboards. Avant d'être envoyés au Canada, ils sont soumis à plusieurs tests pour s'assurer qu'ils fonctionnent bien et qu'ils ne sont pas défectueux, dit le jeune entrepreneur, établi à Montréal.

« Le mois prochain, on a 400 hoverboards qui s'en viennent à Montréal », dit-il. Si bien qu'il va louer un bureau et un espace d'entreposage très bientôt pour sa compagnie. L'hoverboard va être à populaire pour encore deux ans, croit M. Chen.

Interdit par le code de la route

Mais officiellement, l'engin est interdit sur la chaussée, explique Julie Boisvert, qui s'occupe de la sécurité routière au Service de police de la ville de Montréal (SPVM).

« Le code de la sécurité routière actuellement ne permet pas à ces véhicules-là de circuler sur les chemins publics »

— Julie Boisvert, responsable de la sécurité routière au SPVM

Les contrevenants s'exposent à des amendes. Certaines villes peuvent l'autoriser sur leurs pistes cyclables, ce n'est pas le cas à Montréal, indique par courriel la Société de l'assurance automobile du Québec.

Maurice Rabkin et Jay Chen ont déjà croisé des policiers, qui se sont montrés tolérants.

« Je pense que chaque ville doit s'adapter aux hoverboards, c'est une nouvelle réalité », dit M. Rabkin. Il continuera de rouler en hoverboard, si le temps et l'état de la chaussée le lui permettent. « Je suis tombé quelques fois parce qu'on a beaucoup de trous dans la rue, mais on s'adapte », ajoute-t-il.

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