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Le ministre Barrette dresse un parallèle entre les pitbulls et les armes à feu (VIDÉO)

Le ministre Barrette dresse un parallèle entre les pitbulls et les armes à feu (VIDÉO)

QUÉBEC – Un pitbull, c’est un peu comme un fusil avec des pattes. Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a résumé ainsi mercredi son désir de bannir les pitbulls sur le territoire du Québec.

Le ministre a expliqué en conférence de presse pourquoi il appuie une interdiction ou, à tout le moins un encadrement strict, des pitbulls.

«Le pitbull, c'est un animal particulier, c'est un animal qui a été génétiquement sélectionné et, sa caractéristique, c'est que, quand il mord, là, il mord littéralement pour manger, là, et la lacération — le terme médical, c'est ça — la lacération causée par la mâchoire du pitbull, c'est parmi les pires lacérations qui existent», affirme le médecin de formation.

Le gouvernement étudie l’interdiction des pitbulls depuis qu’une femme de Pointe-aux-Trembles a été mordue à mort par un chien de cette race. L’an dernier, une fillette de huit ans avait aussi été grièvement mordue au visage par un pitbull à Brossard, dans la circonscription de Gaétan Barrette. Montréal et Brossard ont banni l’animal depuis.

À l’échelle provinciale, le gouvernement Couillard doit annoncer des mesures au début de l’automne. Un comité chargé de conseiller le gouvernement s’oppose à son interdiction pure et simple, mais Québec n’a pas encore tranché la question.

Pour sa part, le ministre Barrette trace un parallèle entre le pitbull et une arme à feu. «Vous savez, je suis pour le contrôle des armes à feu et la limitation d'accès à des armes de type militaire. Mais une arme à feu, si on oublie de fermer la porte-patio, l'arme, elle ne va jamais partir puis aller tirer du monde, a-t-il illustré. Le problème du pitbull, c’est que quand on oublie de mettre sa laisse, puis qu'on oublie de fermer la porte-patio, puis le chien sort, bien là il va y avoir une victime au bout de la ligne.»

Le ministre affirme que le débat reste à faire au sein du gouvernement Couillard et il entend bien défendre son point de vue. Toutefois, Gaétan Barrette promet de se rallier au consensus qui émergera des discussions au sein caucus libéral.

Chose certaine, dit-il, des mesures seront prises. «Le statu quo n'est pas acceptable, dit le ministre. Ça, je peux vous assurer que, dans notre gouvernement, le statu quo n'est pas acceptable.»

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