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Le nouveau premier ministre irakien veut «reformer et ré-entraîner les forces armées du pays»

Le nouveau premier ministre irakien veut «reformer et ré-entraîner les forces armées du pays»
Iraqi lawmaker Haidar Al-Abadi speaks to the press following an Iraqi Parliament session, in Baghdad, Monday, Feb.8, 2010. (AP Photo/Karim Kadim)
ASSOCIATED PRESS
Iraqi lawmaker Haidar Al-Abadi speaks to the press following an Iraqi Parliament session, in Baghdad, Monday, Feb.8, 2010. (AP Photo/Karim Kadim)

Le nouveau premier ministre irakien prévoit de «reformer et ré-entraîner les forces armées du pays» afin de défaire les militants islamistes dans le nord de l'Irak, selon Le Huffington Post britannique.

Émanant de Bagdad, une source proche de Haider al-Abadi a confié au HuffPost UK que le nouveau premier ministre désirait «reformer et ré-entraîner les forces armées d'Irak» pour «combattre l'État islamique et autres organisations terroristes et les expulser des villes irakiennes».

La source en question, qui participe aux négociations portant sur un nouveau gouvernement à Bagdad, déclare qu'Abadi a juré aux alliés et aux opposants à l'intérieur de l'Irak qu'il mènerait «un gouvernement fort et hétéroclite», «fortifierait les autorités locales» et «combattrait la corruption en renforçant le poids de la loi».

C'est un message que les autorités américaines attendaient de la part des autorités irakiennes depuis qu'un quart du territoire irakien a été saisi par les combattants de l'État islamique, anciennement connu sous le nom d'EIIL, en juin.

Sous le commandement de l'ancien premier ministre, Nouri al-Maliki, les forces de sécurité irakiennes ont été accusées de violences contraires aux droits de l'homme mais aussi de suivre un agenda sectaire et anti-sunnite. Amnesty International, a par exemple relevé «un usage excessif de la force en réponse aux manifestations anti-gouvernementales à Bagdad et autres villes.»

Nouri Al-Maliki, en poste depuis 2006, a été à l'encontre même des membres de son propre parti, le Parti islamique Dawa, et s'est trouvé de plus en plus isolé. Les États-Unis ont accueilli favorablement la décision du président Fouad Massoude nominer, lunid, Haider Al-Abadi au poste de premier ministre - tous comme les gouvernements d'Arabie Saoudite (sunnite) and et d'Iran (chiite).

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«J'espère que la nomination du nouveau premier ministre en Irak débloquera la situation, mènera à l'établissement d'un nouveau gouvernement et donnera une leçon à ceux qui veulent créer la sédition en Irak,» aurait déclaré Khamenei lors d'un meeting avec ses conseillers à Téhéran jeudi, selon son site internet.

Haider Al-Abadi, qui a reçu une formation d'ingénieur électrique, a vécu en exil au Royaume-Uni lors de l'ère Saddam Hussein. Il est considéré comme étant une figure plus technocratique et conciliante que Nouri Al-Maliki.

Il a 30 jours pour former un gouvernement à Bagdad.

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