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Les ingénieurs refusent l'offre de Québec et menacent de reprendre leur grève

L'offre salariale «bonifiée» du gouvernement Couillard a été rejetée à plus de 90 %.
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Les ingénieurs de l'État ont refusé à plus de 90 pour cent l'offre salariale "bonifiée" du gouvernement Couillard. Ils menacent maintenant de reprendre leur grève si les négociations continuent de piétiner.

Lors du vote électronique, tenu entre le 29 juin et le 6 juillet, l'offre de Québec a été refusée à 90,07 pour cent. Le taux de participation était de 90 pour cent.

Les 1400 membres de l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement (APIGQ) visent un rattrapage salarial de 20 pour cent sur sept ans, a déclaré le président du syndicat, Marc-André Martin, vendredi.

L'offre du Conseil du trésor se situe plutôt aux environs de 5,25 pour cent sur quatre ans, selon lui. L'écart est énorme, a dit M. Martin, en ajoutant que les deux parties n'étaient pas du tout "sur la même patinoire".

Le syndicat négocie avec le gouvernement depuis 2014 et la convention collective est échue depuis mars 2015. Il soutient que le salaire moyen d'un ingénieur de l'État est de 74 000 $ par année et il plafonne à 82 000 $ annuellement.

M. Martin prétend que les ingénieurs à l'emploi du gouvernement du Québec ne gagnent que 7000 $ de plus qu'une bibliothécaire à l'emploi du même gouvernement.

Les ingénieurs, qui ont débrayé une première fois ce printemps avant de reculer devant la menace d'une loi spéciale, ont perturbé plusieurs chantiers. Vendredi, M. Martin a affirmé que les travaux sur le pont Pierre-Laporte à Québec avaient été notamment retardés de trois semaines.

Les deux parties doivent tenir une nouvelle séance de négociations le 11 juillet.

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