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Les mensonges de Greenpeace

Greenpeace a trouvé en la personne du président de Résolu, Richard Garneau, un adversaire de taille qui se tient debout pour défendre ses principes et protéger son entreprise et ses employés en région.
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Le site web de Greenpeace Canada contient des dizaines d'articles nous prévenant que nous sommes au bord du cataclysme écologique et climatique. Par exemple, le pipeline Dakota Access, construit par une filiale d'Energy Transfer Partners, constituerait selon le site web de l'ONG une menace importante pour l'approvisionnement en eau de la petite municipalité de Standing Rock et de « millions » d'autres personnes en aval. Plus près de nous, au Québec, Greenpeace affirme que la compagnie Pétrolia pourrait empoisonner notre eau potable et nos rivières et demande au gouvernement Couillard de bannir la fracturation et financer les solutions qui permettront de nous libérer du pétrole et du gaz et de respecter l'Accord de Paris. Dans un article attaquant Monsanto, Greenpeace nous avertit aussi que notre modèle agricole, qui reposerait sur la course au profit, l'utilisation massive de produits chimiques et le gigantisme, fait planer une terrible menace sur la planète et malmène au premier chef les personnes qui produisent ce que nous mangeons.

Mais voilà qu'on apprend, de la bouche même de Greenpeace, que ses allégations et avertissements ne doivent pas être interprétés à la lettre. Greenpeace a en effet avoué devant la Cour que lorsqu'elle lance des accusations contre les entreprises, il faut y voir seulement une « hyperbole » ou de la « rhétorique enflammée » et, avoue-t-elle, il peut s'agir d'énoncés non vérifiables et d'opinions subjectives qui ne doivent pas être pris dans leur sens littéral.

Greenpeace a fait ces aveux dans la cadre d'une poursuite en dommages de 7 millions de dollars par Produits forestiers Résolu. La poursuite reproche à Greenpeace d'avoir affirmé que Résolu effectuait de la coupe illégale. Menacée de poursuite, Greenpeace a publié une rétractation sans précédent. Mais Résolu dit que celle-ci a continué de publier et diffuser certaines des mêmes faussetés à son égard pour lesquelles elle s'était rétractée et en a même rajouté, d'où la poursuite en alléguant que l'organisation environnementale l'a diffamé et a interféré intentionnellement dans ses relations commerciales avec ses clients.

Trois tribunaux différents ont refusé la requête de Greenpeace qui voulait que Résolu soit forcée d'abandonner le motif d'interférence intentionnelle dans sa poursuite.

Plus récemment, Greenpeace s'est objectée à ce que Résolu énumère dans sa poursuite une liste d'une trentaine de gestes sensationnalistes de l'ONG ou ses affiliés ou représentant faussement la vérité ou, pire encore, carrément illégaux ou délictuels, incluant campagnes basées sur des faussetés, méfaits, violation des droits de propriété, vol, vandalisme et menaces. Un tribunal de première instance a encore une fois penché en faveur de Résolu en rejetant la requête et la Cour d'appel de l'Ontario a aussi rejeté les prétentions de l'ONG.

L'exemple suivant donne un aperçu des méthodes de Greenpeace mentionnées dans la poursuite de Résolu. Un communiqué de Greenpeace sous forme d'ébauche a été publié par erreur et se lisait comme suit (traduction) :

« Depuis les vingt années suivant la tragédie de Tchernobyl, le pire accident nucléaire au monde, il y a eu [INSÉRER ICI DES INFORMATIONS ALARMISTES ET ARMAGEDDONISTES PRÉSENTÉES COMME DES FAITS]. »

Selon Résolu, utiliser des stratégies alarmistes et sensationnalistes permet à Greenpeace Canada et ses affiliés de récolter près de 300M$ de dons annuellement. Au pays, Greenpeace Canada a recueilli près de 11,5M$ en 2012, majoritairement en dons.

Mais Greenpeace a clairement trouvé en la personne du président de Résolu, Richard Garneau, un adversaire de taille qui se tient debout pour défendre ses principes et protéger son entreprise et ses employés en région.

Résolu remportera-t-elle sa poursuite? Difficile à dire. Mais Greenpeace a clairement trouvé en la personne du président de Résolu, Richard Garneau, un adversaire de taille qui se tient debout pour défendre ses principes et protéger son entreprise et ses employés en région. Un courage de plus en plus rare, semble-t-il.

Le Parti conservateur du Québec croit que la quête de développement de nos ressources naturelles doit s'accompagner d'une exigence d'impact minimal sur l'environnement en utilisant les nouvelles technologies et les meilleures pratiques afin d'assurer la pérennité de nos ressources renouvelables pour les générations à venir. Mais nous affirmons aussi que les politiques environnementales doivent être fondées sur la science. La raison et la logique doivent être leur point d'appui plutôt que les croyances, les dogmes ou les programmes politiques de militants environnementalistes comme Greenpeace qui semblent prêts à dire à peu près n'importe quoi pour faire peur au monde, justifier leur existence et leurs subventions et récolter des dons comme aucune entreprise commerciale n'oserait le faire.

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