Chaque année, vous recevez votre renouvellement de plaque d’immatriculation et vous la payez. Après tout, c’est la seule façon d’autoriser votre véhicule à circuler sur les routes du Québec sans problème. Mais saviez-vous que cette façon de faire n’est pas nouvelle, loin s’en faut?
En fait, la toute première voiture immatriculée chez nous l’a été en 1906, alors que monsieur Ucal-Henri Dandurand a réussi à obtenir une plaque pour sa superbe voiture française, une De Dion-Bouton 1902. La plaque lui coûtait alors 1$. L'inscription Q1 peinte à l'arrière du véhicule témoigne de ce fait historique. L'immatriculation était née. À la fin de 1906, le Québec comptait 167 automobiles. Détail intéressant, à cette époque, c’est le propriétaire de la voiture qui devait confectionner lui-même sa plaque. Dandurand a simplement peint le Q1 sur son véhicule.
C'est à compter de 1908 que le gouvernement a décidé de prendre en main la fabrication des plaques. Il a fallu faire plusieurs tests avant de trouver une solution durable, facile et peu coûteuse. On a donc d’abord testé des plaques en caoutchouc, en porcelaine (qui se sont avérées beaucoup trop fragiles), en bois, en fibre et en acier. Il a fallu attendre à 1951 pour voir apparaitre les plaques en aluminium comme celles que l’on connait maintenant.
Quant à la dimension des plaques, même si elle a varié au fil des ans, c’est en 1956, suite à une demande des constructeurs de voiture, que l’on a adopté le format actuel.
Sachez qu’au Québec, 1978 a marqué une année importante : on a éliminé la plaque avant pour des raisons économiques, ce que nos voisins ontariens n’ont toujours pas fait.
Au-delà des formats et des styles, les plaques d’immatriculation ont aussi parfois servi à commémorer certains événements spéciaux, ou à marquer l’appartenance d’un véhicule à un groupe précis. Voici donc quelques exemples, tirés au hasard de l’histoire du Québec.
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