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Les policiers de Montréal réclament l'inspection de leurs armes de service

Les policiers de Montréal demandent l'inspection de leurs armes de service
RCQC

La Fraternité des policiers de Montréal exige que les armes de service des agents qui travaillent à l'extérieur soient inspectées sans délai à la suite de défaillances importantes constatées sur une arme lors d'une épreuve de certification.

Dans une mise en demeure envoyée au directeur du Service de police de la Ville de Montréal, Marc Parent, le syndicat des policiers relate que lors d'un exercice de tir annuel aussi appelé épreuve de certification, un agent n'a pas été en mesure d'utiliser son arme en raison de la rouille qui attaquait le ressort et d'une défaillance du percuteur.

Problème de corrosion et manque d'entretien

Ces problèmes en ce qui concerne les armes de service seraient, semble-t-il, connus depuis longtemps par la direction du SPVM, selon la fraternité. C'est qu'une partie du pistolet Walther P99 utilisé par les agents est exposée aux intempéries et éventuellement à la rouille lorsque l'arme se trouve dans son étui.

« Il va sans dire que cette situation est absolument inacceptable et que la Fraternité est pleinement déterminée à exiger que toutes les armes concernées soient inspectées sans délai », écrit la Fraternité dans sa mise en demeure.

Selon le syndicat, les policiers ne peuvent assurer leur sécurité et celle de la population dans l'exercice de leurs fonctions avec des armes défectueuses.

Selon la Fraternité, aucun programme d'entretien des armes de service ne serait actuellement en vigueur au SPVM. Les seules vérifications des armes sont faites lors des formations et des exercices annuels d'entraînement au tir.

Il faut savoir qu'à Montréal, les policiers sont tenus une fois par année de procéder à des exercices de tir et, par le fait même, à la vérification du bon fonctionnement de leur arme de service.

Or, une majorité d'agents du SPVM n'auraient reçu ni formation, ni entraînement, ni exercice de tir depuis plus d'un an en raison notamment de la fermeture de quatre salles de tir par le SPVM. Une seule de ces quatre salles aurait été rouverte, maintient la Fraternité.

Ce qui signifie que de nombreux policiers ne peuvent être certains que leur arme fonctionne bien puisqu'ils n'ont pas eu l'occasion de s'en servir en salle de tir depuis des mois, voire plus d'un an dans plusieurs cas.

Pour toutes ces raisons, la Fraternité réclame de la direction du SPVM une inspection générale des armes de service, mais aussi la mise sur pied d'un nouveau plan d'action en matière d'inspection et de sécurité des armes de service.

La direction du SPVM n'avait pas encore réagi au moment d'écrire ces lignes.

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