Quelques dizaines de manifestants se sont réunis vendredi soir à la place Valois et au parc Laurier afin de dénoncer cette « culture du char » qu'ils accolent au Grand Prix du Canada, à Montréal.
À l'invitation de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) de Montréal, ils ont ensuite pris la rue. Bien que les itinéraires soient « facultatifs », la CLAC suggérait quand même quelques arrêts :
- à l'intersection des rues Crescent et Sainte-Catherine, quartier général des festivités du Grand Prix;
- du boulevard Saint-Laurent et de la rue Sherbrooke, haut lieu de la vie nocturne montréalaise;
- de l'avenue Papineau et de la rue Ontario.
Les manifestants se sont rendus jusqu'à la rue Crescent, mais l'accès était bloqué par des policiers. Les manifestants, dont plusieurs étaient à vélo, se sont mis à rouler autour du quadrilatère. Le tout s'est déroulé dans le calme; aucune arrestation n'a eu lieu.
Selon la CLAC, ce n'est pas la fièvre de la formule 1 que la métropole attrape chaque début d'été, mais bien un « virus consumériste et machiste ».
Durant ce qu'elle a elle-même proclamé la Semaine de lutte contre les parasites, elle invite ses partisans à des « actions autonomes » afin de dénoncer le Grand Prix.
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