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Brèves manifestations à l'UQAM et au centre-ville de Montréal (VIDÉOS)

Nouvelles manifestations à l'UQAM et au centre-ville

Quelques manifestations ont eu lieu jeudi à l'UQAM et au centre-ville de Montréal, dont une a pris fin rapidement en raison d'une intervention rapide des policiers du SPVM.

Un rendez-vous avait été donné par l'ASSÉ pour une manifestation devant commencer à 15 heures, au carré Saint-Louis, à quelques coins de rues de l'UQAM.

Les manifestants, qui n'avaient pas dévoilé leur itinéraire, n'ont pas parcouru une longue distance. Ils ont rapidement été pris en souricière par les policiers sur la rue Saint-Denis au nord de la rue Ontario.

Au total, 180 personnes ont été interpellées en vertu du réglement P-6 lors de cette opération. Deux autres manifestants ont aussi reçu un constat plus tard dans la journée, et une personne a été arrêté pour bris de condition.

En réponse à la souricière, un autre groupe a tenté d'amorcer une autre manifestation. Il a toutefois été rapidement séparé par le SPVM, qui a notamment utilisé des gaz lacrymogènes.

Autre manifestation à l'intérieur de l'UQAM

Par ailleurs, à l'UQAM, en milieu d'après-midi, à l'UQAM, des manifestants occupaient une partie du pavillon Hubert-Aquin et scandaient bruyamment dans les corridors différents slogans comme « On lève les cours », ou d'autres phrases réclamant la démission du recteur Robert Proulx.

Des étudiants qui assistaient à des cours ont finalement quitté leurs locaux dans le calme. Les manifestants leur ont emboîté le pas.

Seuls des agents de sécurité étaient présents à l'intérieur de l'université, mais une présence policière pouvait être observée en périphérie à l'extérieur de l'établissement.

Des étudiants présents à la manifestation au pavillon Hubert-Aquin disaient notamment vouloir protester contre l'injonction obtenue par l'UQAM devant les tribunaux pour empêcher toute entrave aux cours. Une très faible minorité de manifestants étaient masqués.

Expulsions politiques?

En entrevue à 24/60, Fannie Poirier du comité Printemps 2015 et étudiante en science politique à l'UQAM, a une fois de plus dénoncé les « expulsions politiques sans aucun recours » de neuf étudiants et appelé, encore une fois, à ce que ces mesures soient annulées, comme il a été demandé ce matin par un regroupement de professeurs et d'étudiants dont elle fait partie.

D'autres étudiants pourraient subir la même chose, selon Mme Poirier.

Mais pour le recteur de l'UQAM Robert Proulx, il est faux de parler d'expulsion politique, laissant entendre que les raisons du renvoi sont d'une autre nature. Le processus a été enclenché bien avant la grève, explique-t-il.

« Le comité exécutif ne va expulser personne ni pour des raisons politiques, ni pour avoir appartenu à des associations, ni pour avoir milité pour des causes », insiste le recteur.

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