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Marina Orsini rêve d’une comédie

Elle aimerait renouer avec «le jeu» si l’occasion se présentait.
Courtoisie Radio-Canada

Marina Orsini affirme être présentement comblée dans son rôle d'animatrice, à la barre du magazine matinal qui porte son nom, à Radio-Canada, et de la série documentaire Deuxième chance, à la même antenne où, avec son collègue Patrick Lagacé, elle accompagne des gens à la recherche d'un être cher ou marquant, depuis longtemps perdu de vue.

La comédienne en elle ne s'ennuie pas. Du moins, pour l'instant. Car Marina le souligne quand même lorsqu'on lui pose la question. «L'actrice sera toujours là», dit-elle. Et la dame sait même dans quel genre de projet elle aimerait renouer avec le jeu si l'occasion se présentait : une comédie.

«Parfois, il y a des projets qui se présentent à nous et qui sont des coups de cœur, avance-t-elle en entrevue. Mais, si j'avais à préparer un projet pour revenir comme actrice, je pense que ça serait une comédie. C'est ce qui me tenterait.»

«J'ai tellement aimé la comédie, j'aime faire de la comédie, même si je n'en ai pas fait souvent», ajoute celle qui avait touché au genre dans la série Cauchemar d'amour, à TVA, au début des années 2000, et qui avait imité Marjo et quelques autres personnages au Bye Bye 1991.

La dernière incursion de Marina dans une fiction remonte à Lance et compte : la finale, à TVA, en 2014, où on avait, hélas, assisté au décès de son inoubliable Suzie Lambert, qu'elle a personnifiée pendant plus de 30 ans.

Prudente sur les réseaux sociaux

Actuellement, c'est toutefois Marina Orsini la communicatrice qui entre presque tous les jours dans le salon des Québécois.

Non seulement la brune actrice dévoile-t-elle de grands pans de sa personnalité dans son rendez-vous matinal, comme elle l'a longtemps fait à la radio, à Rouge, lorsqu'elle y avait un micro, mais ses admirateurs et admiratrices peuvent aussi maintenant la suivre sur ses comptes

Twitter et Instagram où elle est très active et où elle joue toujours la carte de l'authenticité, se montrant sous son vrai jour.

«Je ne pourrais pas faire ça si ça ne venait pas du cœur, lance-t-elle. Je ne pourrais pas faire ça techniquement. C'est sûr que ç'a commencé avec l'animation à la radio ; ça ne fait pas une éternité que je suis sur les réseaux sociaux. Le côté Instagram, c'est comme la suite logique de mon émission. Je suis un média, je suis une animatrice, je suis collée à l'actualité, je n'avais pas vraiment le choix.»

«Mais j'y vais quand même parcimonieusement, continue Marina. J'ai trouvé ma façon d'être sur les réseaux sociaux. Instagram, je trouvais ça super le fun. Avec mon émission, on a près de 100 000 abonnés sur notre page Facebook! Reste que je suis assez pudique. Pour moi, la façon dont je nourris ces fils-là me convient.»

Par exemple, son fils de 15 ans, Thomas, n'est pas omniprésent sur les photos qu'elle partage sur Instagram. «De plus en plus, il prend sa place lui-même. Mais il faut faire attention à ça, je trouve», indique la maman.

Elle ne s'en fait pas non plus avec les commentaires négatifs de certains internautes.

«Je réponds, ça m'est arrivé, réplique-t-elle en riant. Je ne suis pas là-dessus 24 fois par jour. J'aime ça, mais je ne suis pas une obsédée non plus...»

«Magique et unique»

Depuis deux semaines, Marina Orsini est néanmoins très impliquée sur Twitter le samedi soir. Elle réagit en direct avec les téléspectateurs et téléspectatrices qui témoignent de toute la gamme d'émotions que leur fait vivre Deuxième chance, qui se surpasse en recherches complexes et en moments d'intensité en ce début de deuxième saison, qui s'amorçait le 13 janvier.

Non seulement la petite équipe de Deuxième chance, sous l'aile du producteur Guillaume Lespérance, est-elle soudée très serré, mais le public est également friand des belles histoires qui y sont racontées. Samedi dernier, le 20 janvier, 625 000 personnes ont regardé l'attachant Jean-Claude, 92 ans, partir sur la trace de son premier amour, et le courageux Stéphane, qui voulait retrouver le papa d'un ami décédé lorsqu'il était enfant.

L'adaptation québécoise de The Gift, un produit de la BBC, a même déjà été renouvelée pour une troisième année par Radio-Canada, annonçait il y a quelques jours le Journal de Montréal. Vous pouvez lire ici notre dossier complet sur Deuxième chance.

«C'est formidable à faire, sur un plan humain, insiste Marina Orsini à propos de cet engagement qui lui tient à cœur. On se promène partout à travers le monde avec nos équipes, on vit des choses remarquables, exceptionnelles, inoubliables. On est très, très gâtés de vivre ce qu'on vit. C'est très prenant émotivement, c'est juste assez exigeant, mais c'est magique, unique. On doit vivre la spontanéité du moment, avec rapidité et efficacité. C'est la beauté du documentaire. On ne peut pas écrire ou scénariser ça, ça s'écrit devant nous. C'est magique.»

Comble du bonheur, les horaires de tournage de Deuxième chance s'agencent parfaitement à ceux de sa tribune quotidienne de service : les enregistrements de Marina Orsini se terminent en mars pour laisser place à ceux de Deuxième chance, lesquels peuvent s'étirer jusqu'en septembre. Ce qui permet quand même à Marina Orsini et Patrick Lagacé de s'offrir tout le mois de juillet de congé. Or, lorsque Marina est en «mode» Deuxième chance, elle l'est à temps plein.

«Quand c'est Deuxième chance, ce n'est que ça!», spécifie Marina Orsini.

Cette année, de surcroît, Marina Orsini ne compte que 98 éditions en raison des Jeux olympiques de PyeongChang, qui débuteront le 9 février. Toute la programmation régulière de Radio-Canada fera alors relâche, à l'exception des bulletins d'informations et de District 31, qui sera exceptionnellement diffusée à 18h30.

Marina Orsini, du lundi au vendredi, à 9h30, à Radio-Canada. Deuxième chance, le samedi, à 20h, à Radio-Canada.

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