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Course à la direction du PCC: Maxime Bernier veut mettre fin à la gestion de l'offre

Maxime Bernier veut mettre fin à la gestion de l'offre

OTTAWA – Maxime Bernier mettra un terme au système de gestion de l’offre en agriculture s’il devient chef du Parti conservateur du Canada.

En entrevue avec Sun Media, le candidat a confié son intention d’abolir le système de quotas qui force les consommateurs à payer plus cher pour certains produits, comme le lait, les œufs et la volaille.

Il s’agit d’un changement de ton pour le député de Beauce, qui avait promis de protéger « intégralement » le système de gestion de l’offre dans l’entente de libre-échange du Partenariat transpacifique lorsqu’il était au gouvernement.

Depuis qu’il s’est lancé dans la course à la direction, Maxime Bernier était resté vague sur le sujet de la gestion de l’offre, se contentant de dire qu’il est contre l'aide gouvernementale, directe ou indirecte.

« Il faut regarder les autres systèmes de subventions, comme le système de gestion de l’offre », avait-il déclaré à la suite de son allocution à la Conférence Manning, en février dernier.

Il est à noter que le Parti conservateur du Canada est en faveur du système de gestion de l’offre. L’ensemble des députés avaient voté pour la motion de la néodémocrate Ruth Ellen Brosseau, le 3 mai dernier, en soutien aux producteurs laitiers.

Seuls 10 députés, dont Maxime Bernier, n’étaient pas présents lors du vote.

Maxime Bernier n’était pas disponible pour une entrevue au moment de publier.

Pas question de mettre la hache

Le chef du Bloc québécois, Rhéal Fortin, n’est pas étonné de cette proposition du candidat à la direction, qui s’autoproclame libertarien depuis un bon nombre d’années.

Le bloquiste pense toutefois que Maxime Bernier n’aura « pas beaucoup de succès au Québec » en prônant l’abolition de la gestion de l’offre.

« La gestion de l’offre est vraiment une richesse pour nous, au Québec et il n’est pas question de mettre la hache là-dedans », explique Rhéal Fortin.

« C’est une prise de position de M. Bernier à l’encontre de la position de son parti, mais il le prend comme aspirant chef. C’est de bonne guerre », mentionne le chef du NPD, Thomas Mulcair.

À son avis, il s’agit d’une « erreur » de la part du candidat conservateur de défendre cette position pendant une course à la direction.

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