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Mercedes Morin: l'amour de la tradition

Mercedes Morin: l'amour de la tradition

Amoureuse de la mode depuis toujours, Mercedes Morin a lancé sa première griffe à 16 ans. À 24 ans, elle lance aujourd'hui une gamme plus mature et 100% locale.

Parle-moi de ton parcours? Qu’est-ce qui t’as poussée à étudier le domaine?

Depuis mes 15 ans, je m’amuse à créer des vêtements et des accessoires pour moi et mes amies. Ce qui m'a menée à faire des études en design de mode et en construction textile. Dès l’âge de 16 ans, j'ai fondé ma première ligne de vêtement « Mantequilla ». J'ai ensuite commencé à travailler dans le milieu de la mode comme aide-designer et couturière, ce qui a fait mûrir mon projet et ma vision de l'industrie. C'est cette année, à l'âge de 24 ans que j'ai décidé d'aborder la mode sous un autre angle avec ma gamme de vêtements Mercedes Morin qui est une ligne de prêt-à-porter féminin entièrement produite localement. Les vêtements se veulent intemporels tout en mettant de l'avant une identité qui leur est propre.

Pourquoi se lancer dans la mode?

J'ai toujours été passionnée des travaux manuels et créatifs. Si j’avais le temps, j'étudierais tous les métiers d‘arts: céramique, maroquinerie, verre, etc. Mais le textile et le design de mode sont certainement les disciplines les plus gratifiantes et satisfaisantes à mes yeux. Honnêtement, je ne me verrais pas faire autre chose.

Qu'est-ce qui fait que ta ligne est différente de ce qui se fait en mode actuellement?

C'est quand même difficile de trouver des beaux tricots 100% laine ou des vêtements avec des hauts pourcentages de fibres naturelles sur le marché. J'ai voulu créer des pièces de haute qualité, qui se prêtent à la vie de tous les jours. Ma gamme de vêtements est conçue pour passer du travail à la soirée, ce qui lui donne une grande polyvalence. Chacun de mes tissus sont réfléchis un à un. Bien sûr j'ai des basics dans mes collections comme des tricots noirs, mais la plupart des tissus sont conçus sur mesure, que ce soit la couleur, la texture ou le motif.

Tu es très attachée à l'histoire que transmet la mode, peux-tu m'en dire plus?

Pour moi l'idée de filiation est très importante. Premièrement, ma mère était costumière donc j'ai toujours baignée là-dedans. C'est elle qui m'a transmis la passion pour la mode et le textile. Deuxièmement, je trouve dommage que des savoirs faire comme le tricot, le tissage ou la broderie se perdent de plus en plus. Avec ma gamme de vêtements, je tente de moderniser ces savoir-faire traditionnels.

Vis-tu de la mode?

Je vis de la mode et de la couture. De temps à autre, je travaille aussi comme couturière contractuelle. Par contre, je ne cacherai pas que j'ai très hâte de pouvoir travailler sur mon projet à temps plein. La mode est un domaine qui coûte extrêmement cher à produire. C'est quasiment impossible de fonctionner sans subventions, investisseurs ou prêts.

Quels sont tes projets à venir?

Je travaille présentement à la réalisation de mes échantillons d'été 2017 . Je suis super excitée d'annoncer qu'il y aura des pièces pour hommes! Je trouve vraiment intéressant de transposer mes idées dans la mode masculine. Je prépare aussi une soirée lancement pour ma collection d'automne à la mi-septembre. En ce moment, je suis en tournage avec Danny Taillon pour réaliser un vidéo mettant en scène les vêtements de la collection d'automne 2016. La vidéo sera projetée en primeur lors de la soirée lancement, le 7 septembre prochain.

VOIR AUSSI:

Un aperçu des vêtements Mercedes Morin

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