
Les enquêteurs du Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) attendent des résultats d'analyses dans l'espoir de faire avancer leur enquête dans le dossier du meurtre de Jenique Dalcourt, un crime survenu sur une piste cyclable à Longueuil, il y a une semaine.
Le suspect arrêté samedi, qui devait être accusé du meurtre de Mme Dalcourt, a été libéré faute de preuve lundi au palais de justice de Longueuil. Les procureurs avaient travaillé sur le dossier une bonne partie de l'après-midi sans toutefois parvenir à déposer des accusations. Pendant ce temps, la famille de la victime attendait impatiemment la comparution de l'accusé.
La levée des audiences approchant, les procureurs ont alors dû demander au juge de libérer le suspect âgé dans la mi-vingtaine, qui a dès lors retrouvé le statut de témoin important.
Les enquêteurs attendent maintenant des résultats d'analyses qui devraient les éclairer sur deux aspects :
- Une éventuelle agression sexuelle
- La commission de l'homicide
La police refuse non seulement de confirmer ou d'infirmer la commission d'une agression sexuelle dans ce dossier, mais elle refuse même d'aborder le sujet. Le SPAL refuse également de dire si elle a retrouvé l'arme du crime.
L'individu relâché hier est le seul témoin important dont dispose la police.
Jenique Dalcourt, une jeune femme de 23 ans, a été battue à mort avec un objet contondant sur une piste cyclable du Vieux-Longueuil, mardi dernier. La jeune femme a été retrouvée inanimée en bordure de la piste cyclable qui traverse le quartier d'est en ouest, près du chemin de Chambly, à la hauteur de la rue de Normandie.

