Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Une modulation des tarifs de garderie en fonction du salaire des parents serait bien reçue, estime Philippe Couillard

Tarifs de garderie: vers la modulation
Cultura RM/Charles Gullung via Getty Images

Philippe Couillard estime qu'une modulation du tarif des services de garde selon le revenu des familles serait bien reçue par les Québécois si le gouvernement libéral devait prendre cette décision.

« Personne ne s'objecterait du fait que quelqu'un qui a mon revenu - ou des revenus plus élevés dans la société - ait à payer des tarifs comme 10 $ par jour pour un enfant à la garderie », a spéculé le premier ministre lundi après-midi devant les médias.

Ajuster les tarifs de cette manière ne créerait pas de choc tarifaire, selon M. Couillard. « Le choc tarifaire, pour moi, se situe surtout au niveau de la classe moyenne, des familles moins fortunées », a-t-il ajouté.

Le premier ministre précise cependant que le gouvernement ne prendra pas « de décision précipitée » à ce sujet. L'option de la modulation sera à l'ordre du jour de la commission sur la fiscalité qu'il va mettre sur pied dans les prochains mois.

Lorsqu'il était au pouvoir, le Parti québécois, défait aux élections de mars, avait annoncé une augmentation des frais de garderie, gelés à 7 $ depuis 2004. Dans le dernier budget Marceau, une hausse de 7 à 8 $ était prévue à l'automne, puis une autre à 9 $, l'année suivante.

De son côté, le Parti libéral avait promis d'annuler la hausse péquistelors de la campagne électorale de mars, puis d'indexer les tarifs des services de garde au coût de la vie à partir du 1er janvier 2015.

INOLTRE SU HUFFPOST

Lise Thériault

Le cabinet ministériel de Philippe Couillard

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.