À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance qui se tient le 20 novembre, la Fondation du Centre jeunesse de Montréal a lancé il y a deux jours la campagne 13 000 douceurs, une initiative destinée à sensibiliser les citoyens à la réalité de ces jeunes placés dans des familles d’accueil, foyers de groupes ou centres d’hébergement, mais aussi d’apporter du réconfort à cette jeunesse blessée. Les internautes ont jusqu’au 25 décembre pour attacher une pensée, une phrase, un poème, une image, une vidéo ou une chanson et faire grandir cette courtepointe virtuelle.
Des messages d’accompagnement, d’espoir, d’amour et de bienveillance pour des jeunes délaissés, à l’identité masqués pour des questions de confidentialité, à qui l’on va délivrer une belle preuve d’encouragement. « Ce sont des enfants délaissés, qui fêtent leurs anniversaires seuls. Il faut montrer que Montréal pense à eux, sans les voir, ni les connaitre, on sait qu’ils existent et on leur veut du bien.», explique Bianca Longpré, porte-parole de la Fondation avec son mari François Massicotte, « d’établir des ponts solides avec ces enfants de la DPJ ».
L’objectif de ce grand ouvrage collectif sera de réunir 13 000 messages avant Noël, comme le nombre de jeunes âgés de 6 à 17 ans et pris en charge d’une manière ou d’une autre par cette Fondation œuvrant à Montréal depuis 1998. À l’heure où nous écrivons ces lignes, près de 500 internautes ont déjà signé la contrepointe. Parmi eux, le message de Claire : « J’ai été tout comme toi en centre de jeunesse et je tiens à te dire de croire en toi. Ne renonce jamais à tes rêves. Je sais que tu peux les réaliser (…) n’abandonne pas ». L’an passé, la Fondation avait lancé une récolte de jouets à l’approche des fêtes. Grâce aux dons des citoyens et au travail des animateurs, 7 500 enfants privés de cadeaux ont reçu cette année-là un présent adéquat.
Plus de 15 ans d’action pour la Fondation du Centre jeunesse de Montréal
La Fondation du Centre jeunesse de Montréal accompagne et soutient dans la vie quotidienne des jeunes en difficultés, privée d’une vie dite normale, de « s’occuper de chacun de ces enfants, un par un, un défi pour cette fondation ». Bianca Despré raconte une réalité pour ces jeunes en difficulté dont les animateurs endossent le rôle de parents. La question de « l’après » est primordiale car à 18 ans, ces jeunes voleront de leurs propres ailes. Il s’agit là de l’une des grandes missions de la Fondation du Centre jeunesse de Montréal, accompagner vers l’âge adultes et leur donner les clés de leur propre vie, avec ce qu’il faut d’amour, d’éducation et de reconnaissance.
Pour signer la contrepointe, visitez le 13000douceurs.com