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Obama insiste sur l'impact que pourrait avoir Keystone XL sur le climat

Obama insiste sur l'impact que pourrait avoir Keystone XL sur le climat
CUSHING, OK - MARCH 22: U.S. President Barack Obama speaks at the southern site of the Keystone XL pipeline on March 22, 2012 in Cushing, Oklahoma. Obama is pressing federal agencies to expedite the section of the Keystone XL pipeline between Oklahoma and the Gulf Coast. (Photo by Tom Pennington/Getty Images)
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CUSHING, OK - MARCH 22: U.S. President Barack Obama speaks at the southern site of the Keystone XL pipeline on March 22, 2012 in Cushing, Oklahoma. Obama is pressing federal agencies to expedite the section of the Keystone XL pipeline between Oklahoma and the Gulf Coast. (Photo by Tom Pennington/Getty Images)

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a évoqué mercredi les conséquences que pourrait avoir l'approbation du projet de pipeline Keystone XL sur le climat de la planète lors d'une réunion générale avec les représentants et les sénateurs démocrates au Capitole, à Washington.

Après la rencontre, le sénateur Ben Cardin a rapporté aux journalistes que, questionné au sujet de son apparente réticence à approuver le projet, M. Obama avait répondu que le débat entourant l'oléoduc proposé par la firme de Calgary TransCanada ne concernait pas seulement les Américains et les Canadiens, mais l'ensemble de la population mondiale.

Par le passé, Barack Obama a répété à plusieurs reprises publiquement qu'il fallait rejeter Keystone XL s'il était prouvé que sa construction augmenterait de manière importante les émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

Le président a aussi donné des sueurs froides récemment aux partisans du pipeline en minimisant le nombre d'emplois qui seraient créés par l'oléoduc de 7 milliards $, qui permettrait de transporter chaque semaine des millions de barils de pétrole de l'Alberta et du Dakota du Nord vers des raffineries du golfe du Mexique.

Dans une entrevue publiée par le New York Times le week-end dernier, M. Obama affirme en effet que Keystone XL entraînerait la création d'environ 2000 emplois durant sa construction mais de seulement 50 à 100 postes permanents une fois les travaux terminés.

Ces chiffres contredisent ceux avancés par le département d'État américain dans son évaluation environnementale du projet, dans laquelle il estime que l'oléoduc créerait 42 100 emplois durant la période d'un à deux ans nécessaire à sa construction puis de 35 postes permanents ou temporaires une fois mis en service.

Les gens en faveur de Keystone XL ont souvent eu recours à l'argument de la création d'emplois pour défendre le projet. Plus tôt cette semaine, le président des syndicats de l'industrie américaine du bâtiment, Sean McGarvey, a publié un communiqué pour réfuter les propos de Barack Obama.

«La portion sud du pipeline Keystone XL, qui n'avait pas besoin de l'approbation présidentielle mais qui a tout de même bénéficié de l'appui du président et est présentement en construction, a déjà généré des millions d'heures de travail et eu un effet positif sur le plan économique pour les populations locales», a soutenu M. McGarvey.

L'oléoduc fait présentement l'objet d'un examen de la part du département d'État parce qu'il doit traverser une frontière internationale. Une décision finale devrait être rendue d'ici la fin de 2013 ou le début de 2014.

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