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Objets connectés: à quoi ressemblera l'homme idéal de 2014

À quoi ressemblera l'homme connecté de 2014

Serions-nous à l'aube d'une nouvelle ère technologique? 7 ans après la présentation de l'iPhone et l'avènement des téléphones intelligents, beaucoup y croient. Et cette révolution a un nom: "objets connectés" ou "Internet des objets".

Le principe, simple comme bonjour, n'est pas vraiment neuf: faire passer l'informatique de nos ordinateurs et téléphones vers, potentiellement, tous les objets de la vie quotidienne. Mais ce "potentiellement" devient de plus en plus tangible avec les nouvelles technologies développées ces dernières années.

Début 2014, on ne compte quasiment plus de grande entreprise qui n'ait pas déjà un pied dans les objets connectés. Et les analystes sont optimistes, très optimistes. En 2014, près de 90 millions de ces gadgets devraient être vendus dans le monde, selon ABI Research. Mieux: selon BI Intelligence, 9 milliards d'objets connectés seront en circulation d'ici à 2018. Des chiffres qui donnent le vertige et qui ne manqueront pas de soulever de nombreuses questions quant à l'explosion des données personnelles récoltées.

En attendant de voir ces prophéties se réaliser, force est de constater que les choses avancent concrètement. Et plus particulièrement dans le domaine du "wearable computing", les objets connectés et reliés à notre corps. Ou du moins, sur notre corps, via nos vêtements et accessoires.

Preuve en est: le salon du mobile de Barcelone, qui s'est déroulé la semaine passée, a été l'occasion de découvrir des téléphones intelligents mais surtout des montres, bracelets et autres gadgets.

Au vu de cet engouement, Le HuffPost a donc imaginé à quoi pourrait ressembler "l'homme parfait" connecté de 2014. A quel point l'homme connecté pourra-t-il être encore plus optimal que l'homme idéal s'il en est, le Discobole? Réponse dans l'image interactive ci-dessous, suivie d'une explication détaillée. (survolez chaque objet pour une courte description)

Les téléphones intelligents

Attention: qui dit essor des objets connectés ne dit pas diminution du nombre de t.l.phones intelligents. Car l'objet nomade par excellence, celui qui a changé notre façon d’interagir avec l'informatique et Internet, reste et restera au centre de l'homme connecté, du moins pour les années à venir.

Ainsi, la plupart des objets connectés ne sont en réalité qu'une extension des capacités du téléphone, voire une amélioration dans certains cas. Et tous ou presque sont reliés, d'une manière ou d'une autre, au téléphone qui centralise justement les différentes données recueillies tout en les analysant via des applications spécifiques.

Les lunettes

Tout le monde a en tête les Google Glass. Quant à les avoir sur la tête, ce devrait être pour bientôt. Annoncées par Google en 2012 et théoriquement commercialisées fin 2014, ces lunettes permettent de porter à l’œil les interactions les plus simples et courantes qu'un homme peut entretenir avec son téléphone. Consulter ses courriels, répondre à un message, filmer, prendre une photo... Le tout sans avoir besoin de sortir quoi que ce soit de sa poche.

A l'inverse de la plupart des autres objets connectés, les lunettes connectées ne sont pas vraiment axées sur le fitness et la santé, mais sont à considérer comme une extension du téléphone intelligent. Reste à savoir si la greffe prendra. Dans tous les cas, les grands acteurs n'attendent pas que Google essuie les plâtres. Sony a d'ailleurs présenté un premier prototype de lunettes lors du salon de Barcelone. Samsung, LG et même Apple seraient, selon de nombreuses rumeurs, en train de plancher sur le sujet.

Le bracelet

C'est peut-être la catégorie d'objets connectée la plus en vogue. Chiffres à l'appui: les ventes de bracelets ont augmenté de 500% en 6 mois en 2013, et de très nombreuses marques se sont lancées, se lancent et se lanceront dans les prochains mois. Rien qu'au dernier salon du mobile de Barcelone, Samsung et Sony ont chacun annoncé le lancement d'un bracelet connecté.

Ici, on est clairement dans une logique d'utilisation de technologies au service du bien-être et du sport. Ainsi, la plupart de ces bracelets servent à mesurer les calories brûlées, le rythme de sommeil, les pulsations cardiaques, etc. D'autres encore proposent un affichage, voire même embarquent un coach virtuel.

La montre

Qui n'a jamais rêvé d'avoir le même gadget au poignet que James Bond? Le cabinet Canalys estime que 5 millions de montres seront vendues en 2014 et Gartner va même plus loin, évoquant 7 millions de vente. Pourtant, la concurrence n'était pas très féroce sur ce secteur en 2013. Seuls Sony et Samsung (sans compter l'indépendant Pebble) se partagaient ce marché, qui, pour l'instant, reste balbutiant. Mais depuis le début de l'année, de nombreuses sociétés se sont lancés dans la course.

Côté usages, les montres connectées naviguent encore entre deux eaux. Si Samsung a décidé de miser (encore et encore) sur le fitness et le bien-être avec sa Gear 2, présentée en début de semaine, la plupart des montres sur le marché servent surtout à remplacer le téléphone pour des usages courants. Lancer une musique, lire et répondre à un SMS, prendre des photos, consulter les réseaux sociaux, etc. Des usages en réalité très proches des lunettes intelligentes. Reste à savoir lequel de ces deux objets s'imposera.

Le T-Shirt

Si les accessoires sont prisés dans le monde des objets connectés, les vêtements ne sont pas en reste. Dans ce milieu, on peut d'ailleurs saluer une société française qui a, excusez du peu, remporté le prix de l'innovation pour la santé au quotidien au dernier CES américain.

Le D-Shirt de Cityzen Sciences est un T-Shirt (logique) dédié aux sportifs. Dans le textile, on trouve toute sorte de capteurs pour analyser la fréquence cardiaque, la vitesse, l'altitude, etc. Bref, toutes les données qui peuvent intéresser un fan de course à pied. Le D-Shirt devrait passer à la case commercialisation d'ici mi-2014.

Mi-2013, OMSignal présentait aussi un T-shirt mesurant le pouls et la respiration, mais aucune date de sortie n'a été communiquée depuis.

Les chaussures

Alors que la génération Retour vers le futur rêvait de chaussures se laçant automatiquement, la vraie chaussure du futur sera plus certainement intelligente. À vrai dire, elle l'est déjà.

Adidas avait lancé la mode dès 2011, avec des chaussures comprenant des capteurs de vitesse. Nike est aussi rentré dans la course, en 2012, avec un modèle de baskets avec des capteurs permettant de mesurer la hauteur des sauts et la vitesse et puissance de nos pieds.

Même Google avait présenté en 2013 un prototype de chaussures-coach-parlantes. Quant à Apple, des brevets laissaient entendre que la marque envisageait des chaussures qui préviendraient le porteur quand celles-ci ont besoin d'être changées...

Mais les chaussures connectées pourraient aussi avoir de nombreuses utilités. Par exemple, la société Smartsole devrait commercialiser cet été des chaussures géolocalisables permettant de surveiller des personnes âgées atteintes d'Alzheimer. En mettant par exemple en place un périmètre de sécurité autour de la personne qui avertirait des proches si ce périmètre est franchi. Si l'idée semble intéressante, elle ne manquera pas, une fois encore, de soulever de nombreuses questions éthiques en rapport avec l'espionnage et la vie privée.

Les chaussettes

Pour se démarquer de la concurrence, la société Heapsylone n'a pas hésité à développer des chaussettes connectées. Bardés comme ses camarades de capteurs en tout genre et d'un bracelet de cheville magnétique, cette paire de chaussettes (qu'on peut qualifier de luxe, même sans en connaître le prix) emmagasine tout un tas d'informations. Sportives, encore une fois: calories brûlées, répartition du poids du corps, etc.

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