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Ottawa veut repousser la libération conditionnelle de certains meurtriers

Ottawa veut repousser la libération conditionnelle de certains meurtriers
CP

Le gouvernement conservateur passe par un de ses députés d'arrière-ban pour présenter un autre projet de loi durcissant les peines des condamnés.

Préparé par le député de Selkirk-Interlake, James Bezan, le projet de loi C-478 empêcherait un condamné pour meurtre de demander une libération conditionnelle avant 25 ans, si le meurtre qu'il a commis a été précédé par un enlèvement ou une agression sexuelle. Le projet de loi permettrait également au juge d'allonger cette période d'inadmissibilité à une demande de libération conditionnelle à 40 ans.

Le ministre de la Justice, Rob Nicholson, a annoncé jeudi matin l'appui du gouvernement à l'initiative d'un député conservateur manitobain.

Le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu était également présent à l'annonce du ministre Nicholson. Se référant à son cas personnel, M. Boisvenu a expliqué que les demandes de libération conditionnelle des meurtriers sont des moments particulièrement pénibles pour les familles des victimes. Le projet de loi, s'il est adopté, réduirait le nombre de ces demandes.

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