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Le père de Britney Spears dénonce les «conspirationnistes» de «#FreeBritney»

Jamie Spears dément vouloir profiter de la fortune de sa fille en la gardant sous tutelle depuis 2012, comme l'assurent les soutiens du mouvement «#FreeBritney».

Britney Spears est-elle prisonnière de son père? Ce dernier a démenti, dans un article publié par le New York Post samedi 1er août, profiter de l’argent de sa fille placée sous tutelle, et accuse les fans à l’origine du mouvement «Free Britney» d’être des «conspirationnistes».

Depuis le début du mois de juillet, les publications de l’interprète de ...Baby one more time suscitent l’inquiétude de ses fans, dont beaucoup se réunissent autour du mot-clic «#FreeBritney» («Libérez Britney»). Selon eux, des proches de la star, menés par le père de celle-ci, Jamie Spears, profiteraient de la tutelle sous laquelle elle a été placée il y a douze ans après sa descente aux enfers et son passage dans un salon de coiffure où elle s’était rasé le crâne devant les paparazzis.

Dans les commentaires des publications de Britney Spears sur Instagram, dans lesquels elle se met en scène souvent avec les mêmes vêtements et dans la même pose, les soutiens du mouvement #FreeBritney sont persuadés de déceler des indices de la détresse de leur idole. Certains analysent son regard fuyant, d’autres le ton de sa voix ou les mots qu’elle emploie dans ses messages écrits.

Une «blague», selon Jamie Spears

«Tous ces conspirationnistes ne savent rien (de la situation). Le monde entier ne sait rien», se défend Jamie Spears auprès du New York Post, qualifiant le mouvement «Free Britney» de «blague». «Je dois déclarer chaque centime dépensé à la justice chaque année. Bon sang, comment pourrais-je voler quoi que ce soit?», dénonce le père de la star, âgé de 68 ans.

«J’aime ma fille. J’aime tous mes enfants. Mais c’est notre affaire. C’est privé», confie aussi Jamie Spears, décrivant des comportements agressifs de la part des soutiens du mouvement «#FreeBritney»: «des personnes sont espionnées et visées par des menaces de mort. C’est horrible. Nous ne voulons pas de ce genre de fans».

Jamie Spears, ici en octobre 2012 à Los Angeles, dément vouloir profiter de la fortune de sa fille en la gardant sous tutelle.
ASSOCIATED PRESS Photo/Nick Ut
Jamie Spears, ici en octobre 2012 à Los Angeles, dément vouloir profiter de la fortune de sa fille en la gardant sous tutelle.

Des stars comme Miley Cyrus, Paris Hilton ou Rose McGowan ont affiché leur soutien au mouvement «#FreeBritney» sur les réseaux sociaux. Une pétition réunissant dimanche près de 104 000 signatures assure que la chanteuse de 38 ans «n’a pas le droit de conduire, de voter, de voir des amis ou dépenser son argent sans permission», et que «tous ses appels et messages sont surveillés».

«Absolument pas», a répondu au New York Post Charlie Ebersol, petit-ami de la star pendant huit ans en 2015. Britney Spears avait demandé l’an dernier à ses fans de «ne pas croire tout ce qu’ils lisent ou entendent».

La prochaine audience judiciaire concernant la tutelle de la star aura lieu le 22 août.

Ce texte a été publié originalement sur le HuffPost France.

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