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Il faut continuer à combattre l'intimidation

S'attaquer concrètement à l'intimidation, c'est s'attaquer à un comportement qui génère bien plus que des moqueries. L'intimidation laisse des traces qui sont très difficiles à effacer.
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La lutte contre l'intimidation s'est grandement accrue au cours des dernières années et c'est tant mieux ! Les jeunes se mobilisent ici et là. Ils organisent des marches pour dénoncer ces comportements nocifs. Des personnalités connues comme Céline Dion ou Lucien Bouchard prêtent leur nom à la cause.

Qu'on parle d'intimidation envers nos jeunes, nos aînés, envers les femmes ou les personnes atteintes d'une déficience physique ou intellectuelle, l'intimidation ne doit jamais être tolérée. Au contraire, elle doit être dénoncée et rayée de la liste des comportements inacceptables. Et cette lutte doit passer par un engagement de tous les Québécois. En effet, même si nous n'avons pas souffert d'intimidation jusqu'à aujourd'hui, rien ne garantit qu'on n'y sera jamais confronté à un moment ou l'autre de sa vie. Nous-mêmes, nos enfants, ceux de nos proches, nos frères, nos sœurs, nos parents et nos grands-parents, nous sommes tous à risque d'être intimidés un jour ou l'autre.

S'attaquer concrètement à l'intimidation, c'est s'attaquer à un comportement qui génère bien plus que des moqueries. L'intimidation laisse des traces qui sont très difficiles à effacer. Lorsque nous en sommes victimes ou témoins, elle s'imprègne à tout coup dans le développement de notre personnalité, au point où nos choix et décisions peuvent en être profondément affectés.

Comme député de Viau, je suis particulièrement attentif à ce problème et j'ai pu en discuter avec plusieurs personnes. L'intimidation compromet sérieusement les chances de réussite scolaire. C'est l'entrée d'un jeune dans un cercle vicieux. Sa vie se retrouve dirigée par ces événements. Il aborde sa vie adulte non seulement avec une mauvaise estime de lui, mais aussi de la société en général. Or, le Québec a besoin de jeunes citoyens en pleine possession de leurs moyens !

J'ai annoncé dernièrement, en compagnie de Marguerite Blais et de Philippe Couillard, que le Parti libéral du Québec poursuivra le travail qu'il avait amorcé au cours des dernières années, en créant notamment la loi 56. Cette loi, créée sous le dernier gouvernement libéral, vise à prévenir et à combattre l'intimidation et la violence à l'école. Nous allons continuer à travailler résolument à défendre les victimes de l'intimidation et à empêcher les nouvelles tentatives. Pour ce faire, le Parti libéral s'engage à :

  • créer des campagnes de sensibilisation qui seront menées contre l'intimidation et la cyberintimidation;
  • assurer la cohésion des corps de police luttant contre l'intimidation;
  • soutenir la formation de policiers spécialisés dans ce genre de lutte;
  • favoriser l'instauration de programmes de travaux communautaires pour les jeunes trouvés coupables d'intimidation.

Ces engagements du Parti libéral sont fermes parce que la question est importante. Je crois sincèrement qu'ils contribueront à surmonter ce problème. Il en va de la qualité de vie de toute la collectivité. Car c'est aussi ça s'occuper des vraies affaires.

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