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L’Usine C, le théâtre et au-delà

L'Usine C continue d'arpenter les mille et une possibilités artistiques de la scène contemporaine.
Courtoisie

Du théâtre éclaté, de la danse performative, de la musique composite, des performances athlétiques... La saison 2017-2018 de l'Usine C continue d'arpenter les mille et une possibilités artistiques de la scène contemporaine.

L'inclassable Olivier Py ouvrira la saison dans la salle du Lion d'or, le 13 septembre, avec Les premiers adieux de Miss Knife, proposition tendre dans laquelle le dramaturge français se transformera pour trois soirs seulement en chanteuse de cabaret, perruque, paillettes et talons hauts compris. En musique et en chansons, Miss Knife relatera sa vie avec un invité de passage, la drag-queen Mado.

Parmi les 17 rendez-vous programmés dès la rentrée, Piece For Person And Ghetto Blaster, la dernière création de l'Australienne Nicola Gunn. Tirée d'une expérience vécue via une chorégraphique puissante et une ambiance sonore électro, l'œuvre iconoclaste se veut une réflexion sur l'utilité de l'art quant à la résolution des conflits.

Le duo belge Mossoux-Bonté présentera lors d'un programme double incluant Serpentine de la Montréalaise Daina Ashbee, Vice Versa, premier volet d'une série de courts récits décortiquant les émotions humaines. Après avoir marqué les esprits avec Les hivers de grâce, Denis Lavalou nous offrira Un si gentil garçon, inspiré du roman de Javier Gutiérrez.

Hommage à Raimund Hoghe

Acclamé par la critique au dernier FTA, on ne manquera pas les bâtards de Some Hope For The Bastards de Frédérik Gravel. Ensuite, le spectacle multidisciplinaire à grand déploiement, Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s'arrêter, et Dans la solitude des champs de coton de Brigitte Haentjens, porté par les mots de Bernard-Marie Koltès. Suivrons, Anthropologies imaginaires, Moon missions lunaires, Cold Blood et Les robots font-ils l'amour?.

En ce qui concerne les nouvelles productions, le public de l'Usine C pourra découvrir Lamelle, la saga multisensorielle de Cédric Delorme-Bouchard, De l'instant et de l'éternité, adaptation contemporaine du mythe de Phèdre de Sénéque, ou Last Night I Dreamt That Somebody Loved Me d'Angela Konrad, défendu sur les planches par le comédien Éric Bernier.

L'Usine C rendra également un hommage au grand chorégraphe allemand Raimund Hoghe à travers la présentation de deux de ses œuvres (Pas de deux, La Valse), des projections et une classe de maître.

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