L'aéroport Trudeau de Montréal a retiré les publicités de la compagnie Volenretard (FlightClaim), dont l'objectif est d'obtenir une indemnité pour les voyageurs victimes de retards, d'annulations ou de surréservation.
La vidéo promotionnelle diffusée sur des écrans près des carrousels à bagages, promettant une compensation pouvant atteindre 1800 $, a été retirée soudainement la semaine dernière, après avoir été affichée durant quatre jours.
L’aéroport Pearson, de son côté, n’a pas voulu afficher du tout les publicités de l’entreprise montréalaise.
«Tout ce qu’on fait, c’est d’essayer de protéger les droits des passagers et de les aider.» - Jacob Charbonneau, cofondateur de Volenretard
Volenretard facture aux passagers 25 % de toute compensation obtenue.
Pour éviter les conflits
Une porte-parole de l’aéroport Trudeau, Stéphanie Lepage, nie que la direction a cédé aux pressions des transporteurs. Elle explique que les publicités ont été retirées pour ne pas créer de « conflits entre les compagnies aériennes et les passagers ». « Les passagers et les transporteurs sont nos clients », dit-elle.
De son côté, l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto répond qu’elle n’a pas autorisé la campagne de Volenretard, pour ne pas créer de confusion chez les passagers. Pearson souligne que la nouvelle charte fédérale des passagers n’entrera en vigueur qu’en 2018.
Entretemps, toutefois, les voyageurs qui se rendent ou reviennent des États-Unis et de l’Europe peuvent être admissibles aux indemnités qui sont offertes en vertu des réglementations américaine et européenne, fait valoir Volenretard.
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