
La mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, obtient l'aide de Québec dans l'enquête de la police sur le traitement de la plainte de viol de Carole Thomas.
Ainsi, un représentant de la direction de la vérification interne des enquêtes et des inspections du ministère de la Sécurité publique accompagnera la police de Longueuil dans l'affaire du viol de cette longueuilloise.
Il s'agit cependant d'un accompagnateur, et non pas d'un enquêteur indépendant, comme l'avait demandé la mairesse de Longueuil, soucieuse de « démontrer la transparence du processus en cours ».
Le chef de police de Longueuil, Denis Desroches a déclaré mercredi qu'il allait examiner la façon dont la plainte de Carole Thomas a été gérée par son service.
Il a fait cette déclaration au lendemain d'un reportage de Radio-Canada qui révélait, notamment, que les policiers ont mis trois mois à faire analyser la trousse médico-légale de la présumée victime.
Carole Thomas affirme avoir été battue puis violée le 20 octobre 2014, deux jours avant le meurtre de Jenique Dalcourt, et dans le même secteur où ce crime s'est produit.

