Piège vulgaire. Irrésistible appât. Trop d'espace média sacrifié au désordre enflé de mensonges, pas aux frais de scolarité enflés de 75%.
La fourberie de Charest s'installe... Les médias instrumentalisés. Les étudiants instrumentalisés. Les casseurs qui les ont inflitrés instrumentalisés, alliés objectifs de Charest. La police instrumentalisée, à regret j'en suis certain. Charest veut mentir le Plan Nord comme seul avenir économique, la stabilité constitutionnelle dans un Canada déjà rompu, la loi et l'ordre par la répression. Sur le dos des étudiants, des travailleurs, de notre langue, de notre richesse, de notre environnement. Et de son devoir solonnel. Ce sont ses lignes de campagne. Avec la loi, l'ordre et la hausse des frais de scolarité, il pige à deux mains dans le marché de la CAQ déjà aux enchères.
Il croit soutirer les points manquants en campagne. Il croit occulter la corruption, le financement du PLQ, les garderies, les gaz de schiste et l'écroulement moral du Canada.
Fenêtre électorale glauque, la moins pire qui s'offre à lui. Retors, habile et sans scrupule. Anxieux de sacrifier des dizaines de millions des universités, toute une session scolaire et l'avenir d'une génération si ça lui réserve le pouvoir. Pour que ça marche, les étudiants doivent fouler encore l'asphalte, infiltrés si possible, mais sa banque de provocations s'épuise... La Ministre refuse de parler à la CLASSE parce que son site lui déplaît, d'une odieuse absence lors des négociations...
Jean Charest doit faire vite! Quelques heures, quelques jours...
Il osera... ou pas. Qu'il ose! Le Québec doit jeter un premier ministre jamais chef d'État. Comme le lui a dit ma chef, il a fait son temps. Il a blessé mon pays. Reprenons l'avenir en mains. Annulons la hausse. Appliquons un programme fertile de progrès que j'invite à explorer. Nous sollicitons votre confiance, et bientôt le mandat de faire un pays du Québec.