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Le racisme jouera-t-il un rôle dans le vote ?

Une photo circule depuis quelques jours et fait beaucoup jaser. On y voit une inscription sur le dos d'un partisan de Mitt Romney qui déclare sans détour : « Put the white back in the White House ». De deux choses l'une : ou ce partisan a un souci très particulier pour la qualité de la peinture qui recouvre la demeure du chef de l'exécutif, ou il est ce que vous croyez qu'il est... et il n'est malheureusement pas le seul.
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Getty/AP Images

Une photo circule depuis quelques jours et fait beaucoup jaser. On y voit une inscription sur le dos d'un partisan de Mitt Romney qui déclare sans détour : « Put the white back in the White House ». De deux choses l'une : ou ce partisan a un souci très particulier pour la qualité de la peinture qui recouvre la demeure du chef de l'exécutif, ou il est ce que vous croyez qu'il est... et il n'est malheureusement pas le seul.

(Credit: Getty Images)

Évidemment, les responsables de la campagne de Mitt Romney se sont empressés de désavouer du bout des lèvres ce slogan face aux représentants de la presse, mais il ne semble pas que ce partisan ait été exclu de l'événement en question ou contrarié de quelque manière par les autres militants. C'est loin d'être la première fois que des manifestations de racisme ouvertes sont observées lors d'assemblées politiques républicaines ou de manifestations Tea Party sans que les organisateurs de ces manifestations les condamnent sur-le-champ. On n'a qu'à penser à l'hystérie entourant le certificat de baptême du président et, entre autres, au film « 2016 » réalisé par le polémiste conservateur Dinesh D'Souza, qui dépeint le président comme un homme consumé par une rage anticoloniale qu'il aurait hérité de son père. Il est aussi assez clair que la formule maintes fois répétée par le candidat Romney selon qui le président Obama ne comprend pas ce que signifie être américain vise à le dépeindre comme un étranger, manifestement inapte à diriger son pays.

Plusieurs observateurs ont aussi noté le caractère pernicieux de certaines publicités du camp Romney. Par exemple, dans l'annonce qui dénonce de la politique d'assistance sociale de l'administration Obama (un mensonge de la pire espèce, selon Politifact), on joue allègrement sur les préjugés raciaux qui associent la dépendance au bien-être social à la minorité noire. L'allusion n'est pas directe, mais des chercheurs ont montré que l'exposition immédiate à cette annonce rendait les répondants à un sondage plus susceptibles d'adopter des positions polarisantes sur des questions raciales (voir ici). Ces résultats viennent corroborer l'impression qui se dégage de plusieurs éléments du message de la campagne Romney, qui ne fait rien pour se distancier de cette polarisation raciale.

Lisez la suite de ce billet sur le blogue de Pierre Martin.

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