Quelques heures après la paralysie du métro en raison de bombes fumigènes, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a livré un plaidoyer en faveur du dialogue et de la responsabilité sociale. Sans blâmer directement le mouvement étudiant pour les gestes posés, il l'a néanmoins évoqué, estimant que le conflit avait assez duré.
Il est temps que les étudiants et le gouvernement du Québec trouvent une solution, a-t-il argué. La situation actuelle est en train de « causer un préjudice sérieux » à Montréal et à l'ensemble de la société québécoise, a-t-il soutenu.
À un journaliste qui lui demandait s'il n'était pas temps que l'armée intervienne, le maire a opposé un non catégorique.
Plus tôt, les incidents ont également fait réagir à l'Assemblée nationale, où les députés ont adopté à l'unanimité une motion condamnant sans réserve les actions menées dans le métro de Montréal. Le premier ministre Jean Charest a condamné des gestes « d'intimidation et de violence ».
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