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Dénonciations: Rosalie Bonenfant critique vertement les excuses des artistes dénoncés

«Suis-je la seule qui n’a jamais mis sa vulve dans le verre de qui que ce soit auparavant et à qui on n’a jamais eu besoin de dire que ça ne se faisait pas?»
Radio-Canada

Rosalie Bonenfant a pris la parole, ce lundi 13 juillet, pour inviter les artistes ayant présenté des excuses après avoir été visés par des allégations d’inconduites sexuelles sur les réseaux sociaux à se garder une petite gêne.

Depuis le début de la vague de dénonciations qui a chamboulé la communauté culturelle québécoise, les individus concernés ont rapidement présenté des excuses à celles et ceux que leurs comportements répréhensibles auraient pu offenser, employant tous sensiblement les mêmes mots pour se retirer «temporairement» de la vie publique et promettre d’entamer une thérapie et de s’éduquer davantage.

Les agences et les maisons de disque et de production ont également été très rapides pour se dissocier publiquement de leurs clients dénoncés. Un temps de réaction nous poussant, évidemment, à nous interroger à savoir à quel point il s’agissait de nouvelles informations pour celles-ci...

Dans sa story Instagram, l’animatrice et chroniqueuse Rosalie Bonenfant a d’abord imité la vidéo mise en ligne par Kevin Parent après que ce dernier eut été largué par son agence en guise de préambule.

«Je ne sais pas trop par où commencer. Ce que je peux dire, c’est que si jamais j’ai blessé du monde, je m’en excuse. Moi, je ne savais pas qu’il ne fallait pas que je mette ma graine dans des verres», a-t-elle lancé avec son meilleur accent de la Gaspésie.

«Suis-je la seule qui n’a jamais mis sa vulve dans le verre de qui que ce soit auparavant et à qui on n’a jamais eu besoin de dire que ça ne se faisait pas?» s’est-elle ensuite questionnée.

«C’est f*cking insultant»

La principale intéressée a aussitôt adopté un ton beaucoup plus sérieux pour inviter les personnes dénoncées à «nous sacrer patience avec vos vidéos d’excuses».

«Parce que, visiblement, on est peut-être très faciles à distraire dans un bar le temps que vous mettiez votre sexe dans notre verre. Mais par contre, on s’en rend compte que vous n’êtes pas repentants pour vrai et que vous êtes juste mal de vous être fait pogner», a-t-elle renchéri.

«Vos vidéos d’excuses au conditionnel, c’est f*cking insultant. C’est f*cking insultant de discréditer le témoignage des victimes. Taisez-vous, quittez l’espace public, et arrêtez de nous faire sentir aussi f*cking stressés de travailler avec vous.»

«C’est une proposition, une idée comme ça», a-t-elle conclu, agrémentant sa sortie d’une dernière image soulignant que «les gens se retrouvent souvent en thérapie à cause des individus dans leur vie qui refusent d’aller en thérapie».

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