Huit établissements exploitant l'érotisme dans l'arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie à Montréal font face à la fermeture. Une décision qui soulagera certains citoyens en guerre depuis plus d'un an contre l'augmentation du nombre de salons de massages dans leurs quartiers.
Un texte de François Cormier
Des lettres ont été acheminées ce mercredi pour prévenir les propriétaires qu'ils ne peuvent plus exploiter leurs établissements dans Rosemont-La-Petite-Patrie.
Les autorités municipales les classent en trois catégories.
Six établissements se voient retirer leur certificat d'occupation pour usage non conforme à la réglementation;
Un établissement aurait fait une demande de certificat d'occupation qui vient tout juste d'être refusée, car l'usage réel des lieux serait non conforme à la réglementation;
Un établissement exploiterait un usage non conforme à la réglementation, et ce, sans aucun certificat d'occupation.
Au total, la Ville a enquêté sur 46 établissements commerciaux de l'arrondissement. Elle refuse toutefois de donner les détails sur la preuve recueillie ou sur les étapes qui suivront. Les dossiers sont désormais « judiciarisés ».
L'arrondissement précise également qu'au moins deux établissements exploitant l'érotisme ont volontairement fermé leurs portes dans l'arrondissement au cours de l'année 2016.