La presse s'est évidemment emparée du retour annoncé de Nicolas Sarkozy en politique, rapporté par l'hebdomadaire Valeurs Actuelles qui paraît ce jeudi 7 mars. Elle s'est un peu moins penchée sur les indices que livre l'ancien président de la République sur ce qui le retient de revenir franchement dans le jeu.
Après avoir évoqué son souhait d'amener sa fille d'un an et demi à l'école, souligné tout le bien qu'il pense du projet de loi instituant le mariage et l'adoption pour tous, Nicolas Sarkozy conclut l'énumération de ses réticences par une déclaration surprenante:
"Mais vous croyez vraiment que j’ai envie [de revenir]? Sans compter la manière dont ils ont traité ma femme. Interdite de chanter pendant cinq ans."
Journalistes, opposition, industrie du disque, services de sécurité de l'Elysée? L'article ne précise pas à qui s'adresse la vindicte de l'ancien chef de l'Etat. Toujours est-il que l'accusation mérite vérification.
Car si Carla Bruni a bien mis sa carrière de chanteuse entre parenthèses et limité sa présence sur scène à partir du moment où elle épousé le président en exercice, elle ne s'est jamais privée de participer à des émissions de variété et de donner des concerts caritatifs. Initiatives qui n'ont que rarement été suivies de critiques à caractère politique..
Enregistré avant sa rencontre avec son futur mari, l'album "Comme si de rien n'était", écoulé à quelques 300.000 exemplaires, est d'ailleurs sorti en 2008, juste après son mariage.
Petit florilège de ses apparitions musicales entre janvier 2008, date de son mariage, et mai 2012, date de la défaite de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle.
- Septembre 2008: "Vivement dimanche", en duo avec Julien Clerc
- Octobre 2008: Taratata en duo avec Julien Doré
- Mai 2009: en duo avec Charles Aznavour
- Juillet 2009: Mandela Day, en duo avec Dave Stewart
- Juin 2011: mini-concert pour le site de micro crédit MicroWorld.org