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Coupe du monde messieurs - Val d'Isère/slalom: déclarations

Coupe du monde messieurs - Val d'Isère/slalom: déclarations

Mario Matt (AUT, 1er): "Ces deux dernières saisons, j'avais des podiums, mais pas de victoire. Sur une telle piste, vous devez pousser, mais sans dépasser la limite. C'est un dosage. Et, auparavant, je n'avais jamais bien réussi à Val d'Isère. D'ailleurs, j'étais surpris d'être en tête à l'issue du premier parcours. J'étais déjà sur le podium (2e derrière son compatriote Marcel Hirscher) à Levi, dans des conditions de neige et de pente bien différentes. Vous me dites que j'ai égalé, avec 14 victoires en slalom, le record autrichien de Benjamin Raich. C'est bien. Et puis mon jeune frère Andreas, qui a gagné aujourd'hui aussi en Coupe du monde (de ski cross, à Val Thorens). C'est donc une journée spéciale. Mais, vous savez, je prends course après course. Et les jeux Olympiques, c'est encore loin."

Mattias Hargin (SWE, 2e): "C'est bon de remonter sur un podium après bientôt trois ans, car cela veut dire que le travail a payé. On a un nouveau coach cette saison et il nous demande de skier avec plus de douceur. Les conditions étaient bonnes aujourd'hui, avec une neige qui accrochait. Je n'étais pas encore qualifié pour les jeux Olympiques et ce résultat arrive à point. On a une équipe forte à nouveau. Je ne vais pas disputer le géant à Alta Badia (dimanche prochain), mais on sera avec l'équipe en Italie pour nous entraîner en vue des slaloms de janvier".

Patrick Thaler (ITA, 3e): "Merci à Jacques Théolier (l'entraîneur français du groupe technique italien) de m'avoir fait confiance. Je dédie aussi ce podium à ma soeur qui connaît actuellement quelques difficultés. Il y a trois ans, j'étais en dehors de l'équipe et, cet été, je me suis prépré seul pour rester auprès de mon épouse et de notre petit garçon Leon. Après la première manche, ma femme m'a envoyé une vidéo de l'enfant qui sautait de joie. J'ai commencé en 1997 avec Alberto Tomba. A l'époque, on skiait avec des skis de 2 mètres. Oui, ça fait 16 ans déjà".

Jean-Baptiste Grange (FRA, 4e): "Je reviens quand même de loin (deux opérations au genou droit, en 2010 et 2012). Je sens que le ski est en train de venir. C'est important que ça se concrétise: j'ai une 7e place à Levi, une 4e ici. Franchement, je skiais bien à l'entraînemnt mais je ne m'attendais pas à faire tout de suite ça. Forcément, pour les Jeux (de Sotchi), j'ai des ambitions. Elles passent par un bon début de saison en Coupe du monde. Parce que j'ai besoin d'arriver avec de la confiance et un bon dossard. Ce qui est bien aujourd'hui, c'est que je peux skier fluide, sans forcer. Qui est ma caractéristique. (Sur le podium à 4/100e) Il y a des petits démons ici qui font que je n'ai pas réussi à me lâcher dans le dernier tiers."

asc/bm

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