Le premier ministre Stephen Harper a indiqué que la question de la sécurité nationale est un aspect que le gouvernement canadien prend très au sérieux dans sa relation avec la Chine.
M. Harper a dit, vendredi, qu'il ne pouvait pas commenter certaines transactions spécifiques. Il a ajouté que la relation avec la Chine était complexe, puisque la puissance mondiale fonctionne avec des systèmes politiques et économiques différents des nôtres.
Le premier ministre a fait ces commentaires lors d'une conférence de presse au Sénégal, tout juste avant de prendre un vol pour la République démocratique du Congo où se déroule le sommet de la Francophonie.
Ces commentaires arrivent au lendemain de la décision du gouvernement canadien de prolonger la période d'examen de l'offre d'achat de la pétrolière canadienne Nexen par la compagnie chinoise CNOOC.
Le Nouveau Parti démocratique a demandé à Ottawa de bloquer la prise de contrôle évaluée à 15,1 milliards de dollars en évoquant diverses préoccupations, dont celle de la sécurité nationale.
M. Harper a soutenu que certaines transactions soulevaient des enjeux particuliers et que son gouvernement s'assurerait que sa relation avec la Chine serve les intérêts économiques canadiens.