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Tapis rouge de Hot Dog : comédie bien garnie (VIDÉO)

Tapis rouge de Hot Dog : comédie bien garnie

L’équipe de Hot Dog a fraternisé avec le public montréalais sur le tapis rouge de la grande première du film, mercredi soir, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. En grande forme, les Paul Doucet, Éric Salvail, Rémy Girard, Pierre-François Legendre, Édith Cochrane et autres têtes d’affiche ont multiplié les entrevues et les poignées de mains, visiblement fiers de dévoiler le fruit de leurs labeurs. Attendue par certains comme « la » comédie de l’été 2013, qui pourrait faire courir les foules, Hot Dog se veut surtout une fiction légère, qui cible toutes les tranches d’âge… à l’image d’un bon repas d’été concocté sur le barbecue.

« Je fais du divertissement, je ne suis pas en train de changer le monde, on le sait très bien, a souligné le réalisateur, Marc-André Lavoie, qui signe ici son troisième long-métrage après Bluff et Y’en aura pas de facile. On tourne des films qui nous font vibrer, nous, qui sont organiques. Après, c’est au public de décider. Je pense qu’on offre une comédie intelligente et de qualité, pas uniquement du burlesque et des blagues en bas de la ceinture.»

Hot Dog nous entraîne dans les couloirs de Saucibec, une usine de fabrication de saucisses. Suite à un malheureux malentendu, Philippe (Paul Doucet) s’imagine que ses associés, Conrad (Rémy Girard) et Richard (Éric Salvail), veulent l’écarter de la compagnie. Il décide alors de se venger en sabotant la production. Or, lorsqu’il comprendra qu’il n’était pas celui qu’on voulait congédier, Philippe tentera de réparer son erreur, mais l’engrenage étant déjà lancé, il ne pourra rattraper le cours des événements, qui déboulera sur une série de quiproquos. Se retrouveront ainsi mêlés à la saga un couple naïf voulant profiter de la situation (Pierre-François Legendre et Édith Cochrane), le parrain de la mafia montréalaise (Dino Tavarone) et un tueur à gages en pleine crise existentielle (Marc Bélanger). Daniel Lemire, Romano Orzari et Veronica Melis sont aussi de la distribution de ce Hot Dog somme toute bien garni.

« Il y a un thème qui revient dans tous mes films, c’est le mensonge, a détaillé Marc-André Lavoie. Souvent, on ment pour protéger des gens qu’on aime. Et parfois, on dit des phrases trop vite et on le regrette ensuite. C’est un peu ce qui arrive à Philippe. Il jette une dent dans la chaîne de montage sur un coup de tête et va finalement devoir cacher sa gaffe tout au long de l’histoire. Je trouvais intéressant de lui faire porter ce poids. »

La tournée de promotion de Hot Dog complétée, Marc-André Lavoie s’attaquera, à titre de producteur, à un nouveau projet intitulé Monsieur le maire, librement inspiré de l’actualité récente, qui sera réalisé par Richard Roy et dont Rémy Girard tiendra le rôle principal. Il a aussi dans ses cartons une idée de sequel (une suite) à un titre prestigieux, dont il ne peut parler pour l’instant. « Ce sera gros. Pas nécessairement en argent, mais en notoriété », a laissé miroiter le cinéaste.

Éric Salvail comblé

Hot Dog marque par ailleurs les débuts au grand écran d’Éric Salvail. La nouvelle vedette de V, qui a souvent réitéré ses ambitions d’acteur, semblait à l’aise comme un poisson dans l’eau, mercredi, et disait avoir hâte de recueillir les impressions du public et de ses proches.

« J’ai adoré mon expérience, dans toutes ses facettes, s’est-il enthousiasmé. J’ai aimé le tournage, mais aussi les tournées de promotion en région et les rencontres avec le public. Tout a été bon pour moi. »

Conscient que les comédies sont souvent accueillies durement par les critiques, Salvail affirme ne pas trop s’en faire avec cet aspect de l’industrie, même s’il sait que sa performance sera scrutée à la loupe par les amoureux du septième art.

« Je ne suis pas responsable de toutes les étapes de ce film-là, a-t-il précisé. Je ne suis qu’un maillon de la chaîne. Moi, j’avais l’objectif personnel de livrer un personnage et qu’on y croie. Je ne voulais pas que les gens aient l’impression de juste voir Éric Salvail qui joue Éric Salvail. Et je pense que ça fonctionne bien, selon les commentaires que j’ai reçus. Alors, mon objectif est atteint et je suis content. Ceci dit, je n’ai pas besoin des critiques pour être dur envers moi-même! »

Pour Marc-André Lavoie, la présence d’Éric dans Hot Dog allait de soi, et le créateur s’est dit emballé par la performance de sa recrue. « La particularité d’un réalisateur, c’est qu’il voit le film dans sa tête. Et moi, je voyais Éric Salvail dans le rôle, et c’était réglé. Il est arrivé super prêt sur le plateau, il a fait appel à un coach de jeu, il a multiplié les répétitions… Éric est un grand travaillant. On découvre ici un Éric Salvail qu’on n’a jamais vu, dans la peau d’un petit nerveux au veston trop serré. C’était audacieux pour lui de jouer un rôle comme ça. »

Plusieurs autres personnalités connues, dont Denis Coderre, Denise Robert, Julie Du Page, Danielle Ouimet, Mahée Paiement, Mylène Saint-Sauveur et Benoît Langlais, étaient aussi présentes au Théâtre Maisonneuve, mercredi, pour encourager l’équipe. Hot Dog prendra l’affiche dans les cinémas le 9 août prochain.

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