Les épreuves de canoë-kayak des Jeux de 2020 seront bel et bien disputées dans la baie de Tokyo. C'est ce qu'a confirmé la gouverneure de la capitale, mardi.
Il avait été envisagé à la fin de septembre de déplacer le canoë-kayak à 400 km de la capitale, sur un plan d'eau situé dans la préfecture de Miyagi, une des zones les plus touchées par le tsunami de 2011.
Mais l'idée a rencontré la réticence du comité d'organisation des Jeux de 2020, qui croyait qu'un tel changement n'était pas réaliste et finirait par coûter davantage.
« Tout sera fait pour diminuer la facture », a expliqué la Gouverneure de Tokyo, Madame Yuriko Koike, mardi, à l'occasion d'une réunion avec le Comité international olympique (CIO), les organisateurs et le gouvernement japonais.
« Nous avions évoqué la possibilité que les coûts atteignent 3000 milliards de yens (35,8 milliards de dollars canadiens) pour l'ensemble des Jeux, mais bien entendu, nous allons tout faire à l'avenir pour éviter cela », a-t-elle précisé.
Le comité d'organisation s'est engagé pour sa part à ce que le budget ne dépasse pas 2000 milliards de yens (24 milliards de dollars canadiens). Initialement, le coût des Jeux avait été estimé à 734 milliards de yens (8,7 milliards de dollars canadiens).
Les Jeux olympiques de 2012 à Londres ont coûté 15,5 milliards de dollars canadiens.
Encore des interrogations, le CIO sur ses gardes
Pour la natation, des experts avaient proposé d'avoir recours à une piscine existant déjà à Tokyo plutôt que de construire un centre aquatique. Une nouvelle structure sera bien bâtie, mais elle sera plus petite avec 15 000 sièges au lieu de 20 000, a indiqué la gouverneure.
Le cas du volley-ball, qui avait aussi attiré l'attention, n'a pas encore été tranché. Faut-il ériger un équipement spécialement pour les Jeux olympiques ou utiliser un site qui se trouve à Yokohama, en banlieue de Tokyo ? Une décision sera annoncée en décembre.
« Nous sommes extrêmement satisfaits des progrès réalisés en vue de réduire les coûts », a indiqué le vice-président du Comité international olympique, John Coates, mais il réclame plus d'efforts en ce sens.
« Nous n'avons pas donné notre accord », a-t-il tenu à préciser au sujet du plafond de 2 000 milliards de yens fixé par les organisateurs, encore jugé trop élevé.