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«Toruk – Le premier envol»: les dessous d'Avatar version Cirque du Soleil (PHOTOS)

«Toruk – Le premier envol»: les dessous d'Avatar version Cirque du Soleil (PHOTOS)

Bientôt, les Na’vis – les célèbres êtres humanoïdes bleus de la lune fictive nommée Pandora – vont envahir les arénas avec le nouveau spectacle Toruk du Cirque du Soleil. Avant la grande première mondiale prévue à Montréal le 21 décembre prochain, Le Huffington Post Québec a été invité au siège social de l’entreprise pour découvrir un documentaire sur les dessous de cette création inspirée du film à succès Avatar de James Cameron.

Les représentants des médias ont eu l’opportunité d’assister jeudi au visionnement de Toruk prend son envol, une vidéo qui revient sur la fabrication du spectacle multimédia à grand déploiement. Dans cette sorte de making-of promotionnel réalisé par Adrian Wills, on apprend par le biais d’entretiens et d’images exclusives comment le spectacle s’est construit au fil des mois.

«Toruk – Le premier envol»

Pendant environ cinquante minutes filmées dans les coulisses, les principaux artisans, dont les deux metteurs en scène, Michel Lemieux et Victor Pilon (deux habitués au Cirque du Soleil), défilent en entrevue pour expliquer, parfois à coup de blagues, quels furent les défis à relever.

Et comme on peut l’imaginer, des défis, il y en a eu une flopée. De par son envergure bien sûr. À aucun moment de son histoire, le Cirque n’aura travaillé sur un spectacle aussi imposant, techniquement parlant. Il faut dire aussi que le projet s’avère risqué. L’entreprise fondée par Guy Laliberté n’a jamais eu l’occasion d’adapter une œuvre cinématographique. Avatar n’est à priori pas le choix le plus facile, mais si l’on en croit James Cameron lui-même, qui d’autre que le Cirque du Soleil pour y parvenir?

Un récit inédit

En puisant dans l’univers exotique de la superproduction en 3D, qui a remporté au box-office presque trois milliards de dollars, le Cirque du Soleil a cette fois cherché son inspiration ailleurs que dans son propre imaginaire. Une autre première. Le cinéaste James Cameron s’est beaucoup impliqué dans le processus de création pour qu’on respecte les moindres détails de sa franchise (une trilogie est en cours de réalisation) jusqu’à la prononciation parfaite de la novlangue na’vi avec ses claquements de lèvre et ses occlusives quasi imprononçables.

De toute façon, si l’on en croit les artisans, l’intention de proposer une autre «variante» d’Avatar ne leur a jamais vraiment traversé l’esprit. Ce qu’ils ont préparé avec Toruk n’est nul autre qu’une «interprétation» par le biais d’un nouvel épisode immersif. Situé des milliers d’années avant l’arrivée des êtres humains, Pandora est alors en proie à de terribles explosions volcaniques qui mettent en danger l’arbre des âmes, et par conséquent risquent de détruire toute trace de vie indigène sur la lune. Le prequel raconte la quête initiatique de trois jeunes Na’vis (Ralu, Entu et Tsyal) pour tenter de sauver leur habitat.

Voilà pour la petite histoire à tendance bobo-écolo. Le reste du documentaire s’attarde plus sur des questions techniques qui concernent les décors, les costumes et les maquillages. Les images montrent une reconstitution assez impressionnante de l’univers de Pandora composée d’un certain nombre de paysages comme la jungle luxuriante qui devient fluorescente quand vient la nuit. De plus, les chorégraphes ont entraîné les acrobates à incarner les Na’vis quitte à devenir de véritables acteurs. À ce titre, on nous promet un résultat concluant en matière d'interprétation.

Certains se demandent, comme le titre du spectacle l’indique, s’il y aura la présence d’un Toruk sur scène. Eh bien oui. Quelques petits extraits trop courts ont montré l’arrivée dans des boites en carton d’un exemplaire de la bête volante qui devrait étendre ses ailes de douze mètres au-dessus des têtes. D’autres créatures en fibre de carbone ont été fabriquées, dont plusieurs demeurent inédites à ce jour comme les énigmatiques tortapèdes.

De James Cameron aux metteurs en scène, en passant par les acrobates, les artistes, les concepteurs et les costumiers, presque tous se sont exprimés durant le documentaire. Un grand absent, Guy Laliberté qu’on verra quelquefois de loin sans jamais l’entendre donner ses impressions à la caméra. On aurait quand même été curieux de savoir ce qu’il en pense lui d’Avatar version Cirque du Soleil.

Le documentaire Toruk prend son envol sera diffusé sur TV1 (Bell Télé Fibe) à compter du 7 décembre.

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