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#Tousencrés : une campagne pour l'amour du tatouage et du percing

#Tousencrés : une campagne en faveur du tatouage et du percing
Young tattooed woman pulling jumper over her face.
Rekha Garton via Getty Images
Young tattooed woman pulling jumper over her face.

Depuis les 30 dernières années, le nombre de salons de tatouage a explosé dans les grandes villes canadiennes, dont Montréal. Alors que de plus en plus de personnes se font tatouer, la campagne de sensibilisation #Tousencrés veut entre autres combattre les préjugés liés au tatouage et au percing.

Un texte de Louis-Philippe Ouimet

Pendant la fin de semaine, le collectif « Tous encrés » photographie diverses personnalités pour aider les jeunes, « ceux qu'on montre du doigt à cause de leur image », tel que l'explique leur page Facebook.

Parmi les participants, on retrouve Sterling Downey, conseiller de la Ville de Montréal dans l'arrondissement de Verdun. Seul élu montréalais à siéger avec un tatouage sur le crâne, il a accepté de prendre part à l'aventure pour partager son expérience.

« C'est quelqu'un qui est venu me chercher pour entrer en politique, sinon je ne l'aurais pas fait. Je l'ai même dit quand ils sont venus me chercher : "Vous êtes malades!? Est-ce que vous savez que je suis tatoué?" Même à 38 ans, les préjugés m'affectaient. »

#Tousencrés

« Tous encrés » est une coconception de Felipe del Pozo, de l'animateur Benoît Gagnon et du tatoueur Pierre Chapelan. Sous l'oeil avisé du photopraphe Neil Mota, ils mettront en images une vingtaine de personnalités, dont Éric Lapointe, Jean-Michel Anctil, Réal Béland et Dan Bigras.

L'objectif est simple : « Tous encrés, c'est un peu une campagne de sensibilisation pour montrer qu'on est tannés ou presque de tous ces préjugés-là. De se faire regarder, etc. Et c'est de montrer que, tatoués ou pas, on est capables », explique Pierre Chapelan.

Un vernissage devrait avoir lieu à la fin du mois de mai et plusieurs photos seront mises en ligne sur Instagram et Facebook.

Les perceptions changent

Un sondage de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés effectué en 2013 indiquait que 25 % des organisations réglementent le tatouage ou le percing. Mais si le code vestimentaire d'une entreprise donne certaines indications, on ne peut pas congédier un employé parce qu'il a un tatouage.

Petit à petit, les employeurs voient les choses différemment. « Nos membres par exemple sont formés pour aller au-delà de l'apparence physique, que ce soit le style vestimentaire, le tatouage ou les percings », explique Manon Poirier, directrice générale de l'Ordre.

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