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«Tout le monde en parle» : quelques moments croustillants (PHOTOS)

«Tout le monde en parle» : quelques moments croustillants (PHOTOS)
Radio-Canada

Les chansons de Denis Lévesque, les airs envoûtants de Seal, les exploits de Ricardo, le triste sort des femmes autochtones agressées, les prouesses de Kevin Owens… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle, cette semaine.

«Ça, les CPA aiment ça, en parler»

Elle n’est en ondes que depuis trois semaines, stratégiquement placée en transition au début de chaque bloc de pause commerciale, mais la publicité de l’Ordre des CPA du Québec, où un Martin-Luc Archambault solennel s’adresse à la caméra et énumère quelques-uns des sujets à l’ordre du jour de Tout le monde en parle, a déjà été remarquée des internautes… et vivement critiquée sur Twitter, parce que trop redondante. L’investisseur de Dans l’œil du dragon use de la tribune pour déplorer que «personne ne parle» de la gestion du risque en affaires. «Ça, les CPA aiment ça, en parler», martèle Archambault, à la fin de son message. Il faudrait toutefois voir à ce que les téléspectateurs, eux, ne se tannent pas d’en entendre parler…

Un bisou de Justin

«Lorsqu’il a frenché Justin Trudeau, il ne se doutait pas qu’un jour, il embrasserait le pouvoir!» C’est ainsi que Guy A.Lepage a introduit Dany Turcotte, en début d’émission, dimanche. En effet, vous vous souveniez que le «fou du roi» et le grand gagnant des élections fédérales de la semaine dernière avaient échangé un baiser sur le plateau de Tout le monde en parle, il y a trois ans? «Justin Trudeau et moi, c’est une longue histoire», a lancé Dany, avant de raconter qu’il y a plusieurs années, Trudeau avait été invité à TLMEP, mais que l’entrevue n’avait pas du tout plu au politicien. Ce dernier avait ensuite exprimé sa colère en coulisses, en «étampant» Turcotte dans un mur. Justin Trudeau a toutefois été bon joueur, lors de son passage suivant, en prodiguant cette marque d’affection spontanée à Dany Turcotte. «Maintenant, dans mon CV, c’est écrit que j’ai embrassé le premier ministre du Canada», s’est vanté Dany Turcotte. «Je viens de comprendre pourquoi Stephen Harper n’est jamais venu!», a badiné à son tour Guy A. Lepage.

Émotif Denis Lévesque

Denis Lévesque a eu droit à un chaleureux «Bienvenue à Radio-Canada!», lorsqu’il a pris place autour de la table. Celui qui dévoile officiellement cette semaine son premier album de chansons, Sous mes pas, sur lequel il se baptise simplement D. Lévesque, pour marquer une distanciation avec son rôle d’animateur de l’émission qui porte son nom à TVA, a relaté qu’il a toujours joué du piano, gratté la guitare et composé des mélodies. Un orchestre de huit musiciens à son mariage lui a donné envie de pousser son art plus loin. Il a d’abord voulu enregistrer un disque pour l’offrir à ses filles, puis a décidé de se payer la totale. Non, il n’ira pas à La voix, et non, il ne donnera pas de spectacles. «Dire que tu vas présenter tes tripes, que les gens vont rire de ton enfance, de ton infarctus… c’est très personnel», a souligné Lévesque pour expliquer ses réticences. Parlant infarctus, l’homme est devenu très émotif en jasant de ce douloureux événement de sa vie, survenu lorsqu’il avait 43 ans. Les larmes aux yeux, il a évoqué sa crainte d’alors d’être oublié par ses enfants. «Quand tu frôles la mort, il y a une redéfinition des valeurs», a-t-il insisté. Denis Lévesque a défendu le style de son émission quotidienne en affirmant qu’il verse dans l’entrevue et non dans la nouvelle, et a exprimé à quel point il avait été déçu de son entrevue avec Paul McCartney, en 2008. «Aimes-tu ça, les films de lesbiennes?», l’a, à un certain moment, taquiné Guy A. Lepage. «Ça dépend avec qui!», a riposté Denis Lévesque.

Les classiques de Seal

Passé promouvoir son nouvel album, 7, le chanteur Seal a été terre-à-terre et attachant. Son arrêt à Tout le monde en parle a été l’occasion de survoler son parcours et quelques faits importants de sa vie personnelle, comme son enfance dans un quartier ouvrier d’Angleterre, l’origine de son nom, Henry Olusegun Adeola Samuel, et sa séparation d’avec la mère de ses quatre enfants, le mannequin Heidi Klum, en 2012. Mais la visite du chanteur a surtout été prétexte à l’écoute (ou la réécoute) de quelques-uns de ses grands succès, dont Kiss From A Rose, Prayer For The Dying, Crazy et Fly Like An Eagle.

Ricardo, partout sur la planète

Son rendez-vous télévisuel a été adapté ou traduit dans 120 pays, en français ou en anglais, mais Ricardo garde la tête froide. Amusé, le cuistot le plus populaire du Québec s’est remémoré des paroles de Robert Charlebois, qui lui avait déjà dit être allé dans un pays espagnol et avoir surpris une femme de chambre, dans un hôtel, qui, assise sur un lit, ne manquait jamais «sa» version de Ricardo… Tous les jours, peu importe l’activité qu’elle devait interrompre pour le faire. Écouté dans les garderies comme dans les prisons, celui qui est à la tête d’un véritable empire, avec ses émissions, ses livres, ses magazines (parcourus par un million de lecteurs), sa boutique, ses accessoires, ses vins et tutti quanti, s’est lui-même décrit comme le «Gregory Charles des recettes» et a offert un moment touchant en revenant sur l’alcoolisme de son père et ses rapports difficiles avec lui. Ricardo s’est réjoui de l’élection de Justin Trudeau.

Dodo love Trudeau

Autre admiratrice de Justin Trudeau : Dominique Michel, 83 ans, qui dit avoir remporté ses élections la semaine dernière. La grande comédienne, qui se dit «un petit peu gênée» que l’ADISQ lui rende hommage, le 8 novembre, pour la portion musicale de son œuvre (En veillant su’l perron, Un homme, Une petite canadienne, Hiver maudit (j’haïs l’hiver), Mommy Daddy, etc., sur des 33 tours, 45 tours et 78 tours) a comparé le nouveau premier ministre du Canada à Robert Bourassa, qui avait été élu, la première fois, à l’âge de 37 ans. Fidèle adepte de Tout le monde en parle, qu’elle ne rate jamais, Dodo ne consentira que le 16 janvier 2016 à dire qu’elle est en rémission de son cancer colorectal, qui s’est déclaré il y a cinq ans. Elle a témoigné à quel point la chimiothérapie a été difficile pour elle, mais elle le referait si c’était nécessaire. Gâtée, Dominique Michel a été la toute première personne, dans l’histoire de Tout le monde en parle, à recevoir une deuxième «carte-chouchou» remise par Dany Turcotte. «Je me suis dit qu’à ton âge, c’est toujours mieux de répéter deux fois!», lui a écrit Dany.

Bouleversantes Michèle Audette et Mélissa Mollen-Dupuis

Il n’y avait pas grand-chose de «croustillant» à retenir dans le cri du cœur de Michèle Audette, ex-présidente de Femmes autochtones du Québec et Femmes autochtones du Canada, et Mélissa Mollen-Dupuis, militante Innue et co-fondatrice du mouvement Idle No More, venues s’entretenir des crimes d’agressions en tous genres commis par des policiers de la Sûreté du Québec de Val-d’Or, sur des femmes autochtones, révélés à Enquête jeudi dernier. La phrase la plus percutante de leur entrevue? «Si t’es une femme autochtone, il y a moins de chances qu’on te cherche qu’un animal». N’ayant jamais réussi à attirer l’attention de Stephen Harper à ce sujet, Mélissa Mollen-Dupuis a eu ces mots : «Maintenant qu’il est parti, on va pouvoir commencer le vrai travail», a espéré la jeune femme, qui souhaite conscientiser la population aux horreurs souvent vécues par les femmes des milieux autochtones. Mélissa Mollen-Dupuis n’a pas non plus caché les craintes qu’elle entretient quant à l’avenir de sa fille de deux mois qui, selon elle, court plus de chances de subir des assauts dans sa vie en raison de ses origines.

Ricardo dans le Jell-O

Sympathique, le lutteur québécois Kevin Owens, de la WWE (World Wrestling Entertainment), l’équivalent de Ligue nationale de hockey pour les lutteurs, a parlé de son parcours et démystifié quelques aspects de son métier. «La lutte, c’est comme une pièce de théâtre ou un film, mais on n’a pas de cascadeurs», a illustré Kevin Owens. «Penses-tu qu’à nous deux, Dany, on peut lui faire la prise du soleil? », a risqué Ricardo en rigolant. «Je pense que tu veux dire du sommeil», a gentiment riposté Kevin Owens. «Ricardo, continue de lutter dans le Jell-O», a balancé Dany Turcotte, sous les rires de la foule. Selon Owens, si on entend peu parler de la lutte au Québec, c’est que le sport n’est pas diffusé à la télévision, mais lui affirme se faire reconnaître aux États-Unis.

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