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Trudeau fait un bilan de ses six premiers mois

Trudeau fait un bilan de ses six premiers mois

Après six mois au pouvoir, Justin Trudeau affirme qu'il y a place à amélioration pour que son gouvernement soit aussi ouvert et transparent que promis en campagne électorale.

Le premier ministre a ouvert aux journalistes les portes de sa réunion de caucus mercredi matin, le temps d'un discours à ses députés et ministres. « Comme je le disais toujours en campagne électorale, faire mieux est toujours possible. Et cela s'applique à nous au cours des six derniers mois », a-t-il lancé à ses troupes.

M. Trudeau a fait un retour sur les réalisations de son gouvernement jusqu'à présent, vantant notamment la baisse d'impôt pour la classe moyenne et l'entrée en vigueur prochaine de l'allocation pour les familles.

Il a répété l'évidence : il reste beaucoup de travail à faire pour livrer ce qui a été promis aux électeurs canadiens en octobre. « Nous avons connu un assez bon départ, mais rappelons-nous qu'il y a pas mal plus de travail devant nous que derrière nous », a-t-il noté.

Le premier ministre a également parlé des feux de forêt à Fort McMurray, assurant les Albertains qu'Ottawa fournira de l'aide.

Les partis d'opposition ont évidemment une évaluation beaucoup moins rose des six premiers mois du gouvernement libéral à Ottawa.

Le député conservateur Tony Clement a entre autres dénoncé le retrait des militaires canadiens de la mission de bombardements aériens contre le groupe État islamique. Selon M. Clement, cela nuit à la sécurité des Canadiens. « Je pense que c'est un virage à 180 degrés dans la mauvaise direction », a-t-il illustré.

Il jette par ailleurs un regard critique sur son bilan économique, déplorant le déficit du premier budget et l'abolition de certains crédits d'impôt.

Le chef néo-démocrate sortant, Thomas Mulcair, a soutenu que M. Trudeau avait accompli peu de choses au cours des six derniers mois, notamment sur le dossier des changements climatiques. « Je salue le changement de ton. Nous n'avons plus affaire à des troglodytes qui nient l'existence des changements climatiques. Nous avons affaire à quelqu'un qui est excellent en termes de relations publiques, mais qui ne livre pas la marchandise », a-t-il affirmé.

La chef du Parti vert, Elizabeth May, est également de cet avis. Elle craint désormais qu'en dépit des belles paroles, le Canada conserve pour de bon les cibles peu ambitieuses de réduction des gaz à effet de serre (GES) de l'ancien gouvernement conservateur.

Si elle accorde une « note parfaite » au gouvernement Trudeau lors des négociations pour l'Accord de Paris, elle dit « s'attendre à plus » pour ce qui est des gestes concrets à poser au Canada pour réduire les GES.

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