Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Trump affirme que Twitter, sans lui, ce n'est «pas pareil» et c'est «très ennuyeux»

En entrevue, l'ancien président a affirmé que «des millions de personnes» ont quitté Twitter depuis que son compte a été banni.
Donald Trump
Tasos Katopodis/Getty Images
Donald Trump

L’ancien président Donald Trump s’en est pris à Twitter lors d’une entrevue avec Newsmax, mercredi, abordant son bannissement permanent du réseau social en arguant que c’était loin d’être aussi intéressant maintenant qu’il n’y est plus.

«Je vais vous dire que ce n’est pas la même chose», a déclaré Trump à l’animateur Greg Kelly. «Si vous regardez ce qui se passe avec Twitter, je comprends que c’est devenu très ennuyeux et que des millions de personnes partent. Elles quittent parce que ce n’est pas la même chose et je peux comprendre que... C’est devenu très ennuyeux, nous ne voulons pas retourner sur Twitter.»

L’ancien président a qualifié de «scandaleux» les avertissements qu’il avait reçus sur Twitter pour avoir fait la promotion de théories conspirationnistes au sujet d’une fraude électorale. Il a brièvement abordé les rumeurs selon lesquelles il pourrait exploiter des comptes sur d’autres réseaux sociaux, en déclarant qu’«ils me veulent beaucoup sur Parler».

Il n’a toutefois pas fait de déclarations définitives et a plutôt souligné le nombre élevé de ses abonnés sur Twitter juste avant qu’il soit définitivement banni du réseau social le 8 janvier pour des propos qui avaient contribué à l’insurrection du Capitole américain deux jours auparavant.

«Vous savez, j’avais 89 millions [d’abonnés sur Twitter] ... et en plus de cela, j’en avais 36 ou 39 millions sur @POTUS, et nous avions d’autres sites où nous avions des millions et des millions de personnes, donc nous avons... à peu près autant que ça, et la même chose sur Facebook», a déclaré M. Trump, faisant référence au fait que Facebook l’avait également banni indéfiniment. «Ils veulent tous cela et une partie du problème est que, mécaniquement, ils ne peuvent pas le gérer, parce qu’il y a trop de gens. C’est beaucoup plus important qu’ils ne le sont eux-mêmes.»

Trump a ajouté qu’il jonglait avec l’idée de créer une plateforme unique pour ses admirateurs: «Il y a aussi l’autre option qui consiste à construire son propre site. Parce que nous avons plus de gens que quiconque. Vous pouvez littéralement construire votre propre site.»

Parmi les autres sujets abordés dans l’entrevue, notons le décès de Rush Limbaugh, que Trump a qualifié d’«unique» et de «difficile à remplacer», ainsi qu’une éventuelle candidature à la présidence en 2024.

«Je ne le dirai pas tout de suite, mais nous avons un soutien énorme», a déclaré M. Trump. «Je regarde les chiffres des sondages qui crèvent le plafond... Disons que quelqu’un est mis en accusation, et que les chiffres baissent... comme un ballon mort. Mais les chiffres sont bons, très élevés.»

Le 45e président a également réitéré ses allégations infondées de fraude électorale, affirmant que «des choses mauvaises et malhonnêtes se sont produites», et n’a fait aucun éloge de l’actuel président Joe Biden, bien qu’il ait ajouté qu’il essayait d’éviter de s’exprimer au début du mandat de Biden à la Maison-Blanche.

«Cela n’a pas été très calme, franchement, mais je voulais être un peu tranquille», a déclaré M. Trump.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.