
Sabrina Barilà a ouvert sa boutique dans le Mile-End à Montréal, 4000 pieds carrés au 65 St-Viateur Est - joliment agencés, minimalistes et "sleek" . Entretien avec une créatrice d'ici qui sait ce qu'elle veut.
"J'ai préféré commencer par un camion boutique avant une boutique physique. Il y avait aussi mon site de vente en ligne pour se procurer mes modèles, mais cela ne suffisait pas pour ma compagnie qui demeure petite. J'avais besoin d'un pied à terre, d'une adresse fixe où l'on sait qu'on peut trouver mes vêtements. Franchement, il n'y a rien de mieux que le contact direct avec les clients".
Que va-t-on trouver à ta boutique?
"Sur le plancher, il y a de la Montréalaise Atelier (LMA) et des modèles Barilà de l'été dernier ainsi que de l'automne-hiver en cours. Derrière la boutique, il y a mes bureaux et le stock."
Comment évolue ta griffe la Montréalaise Atelier?
"Tranquillement. Ce qu'on désire, c'est en faire une marque "lifestyle". À venir prochainement des chandelles, mais on veut bien plus que ça!".
Ton "Je parle féministe" a beaucoup fait parler justement de toi, cela venait d'une vraie prise de position?
"Il a été inspiré par Elizabeth Plank qui est passé dans l'émission TLMEP il y a quelques mois de cela. Sa vision du féminisme m'a beaucoup touchée. Je me reconnais dans ses propos. Je t'avouerai qu'à la fin d'une journée "je parle féministe". J'évolue dans un monde franchement masculin, il est clair que je dois m'affirmer bien plus qu'un homme. Et puis mon physique ne joue pas pour moi.... j'ai l'air bien plus jeune que je ne le suis."
Ton rêve?
"J'aimerais que la Montréalaise grandisse et devienne comme APC, la griffe parisienne de Jean Touitou. Ce sont des basiques très complets et identifiables au premier regard, en moins cher bien sûr".

