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Uriner en public n'est pas légal, même pour les policiers du SPVM

Uriner en public n'est pas légal, même pour les policiers

Depuis que des photos ont fait leur apparition sur la toile en début de semaine, le comportement de policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), en train d’uriner dans un endroit public, est décrié par plusieurs sur les réseaux sociaux.

Les clichés, dont Le Huffington Post Québec n’a pu en vérifier l’authenticité, montrent des policiers en uniforme uriner dans un lieu public. Selon les informations préliminaires du SPVM, les policiers pourraient être des membres du Groupe tactique d'intervention.

Le SPVM, qui a ouvert une enquête à la Division des affaires internes, n’était pas en mesure faire toute la lumière sur les photos au moment de notre appel, vendredi en début d’après-midi.

Le sergent Laurent Gingras des relations médias affirme cependant que le même règlement s’applique aux policiers.

Uriner ou déféquer sur un terrain privé contrevient au Règlement sur le civisme, le respect et la propreté.

Celui qui enfreint ce règlement commet une infraction qui peut lui couter de 75$ à 250$. S'il y a récidive, le montant peut aller de 250$ à 1000$. Si elle est commise sur le domaine public, la violation du règlement variera de 125$ à 375$ et pourra s'élever jusqu'à 1500$ en cas de récidive.

Les policiers sur les photos pourraient être rencontrés et des mesures disciplinaires pourraient être prises, s’avance monsieur Gingras qui nuance ses propos en rappelant que les policiers doivent souvent travailler à l’extérieur dans des conditions parfois difficiles.

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