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Vaccination: Philippe Couillard en appelle à la responsabilité des parents

Vaccination: Philippe Couillard en appelle à la responsabilité des parents
Philippe Couillard, Quebec's premier, speaks during an interview in New York, U.S., on Tuesday, Sept. 23, 2014. Quebec's April election brought Couillard's Liberal Party to power with promises to cut spending, increase taxes and impose a hiring freeze to eliminate a C$3.1 billion deficit by next year. Photographer: Scott Eells/Bloomberg via Getty Images
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Philippe Couillard, Quebec's premier, speaks during an interview in New York, U.S., on Tuesday, Sept. 23, 2014. Quebec's April election brought Couillard's Liberal Party to power with promises to cut spending, increase taxes and impose a hiring freeze to eliminate a C$3.1 billion deficit by next year. Photographer: Scott Eells/Bloomberg via Getty Images

MONTRÉAL - Le premier ministre Philippe Couillard ne cache pas sa frustration face à l'entêtement des citoyens qui refusent de faire vacciner leurs enfants, alors que des éclosions de rougeole sont constatées au sein de groupes réticents à la vaccination.

Selon le quotidien «La Presse», une famille de Lanaudière, membre d'un «mouvement spirituel» qui décourage la vaccination, s'est avérée à son retour de voyage le vecteur de propagation de la rougeole au sein de la communauté, qui compte maintenant une dizaine de cas confirmés.

«Le message qu'il faut envoyer aux parents du Québec, c'est un message de responsabilité. Écoutez, on est sur un terrain scientifique très solide avec la vaccination», a plaidé le premier ministre vendredi en sortant d'une conférence de presse à Montréal.

M. Couillard a admis une certaine impuissance face à cette situation, rappelant que les gouvernements ont les mains liées sur le plan législatif et ne peuvent rendre la vaccination obligatoire.

«C'est une question profonde parce que, légalement, toute personne — ça été reconnu par la Cour suprême — a le droit de consentir ou de ne pas consentir à des traitements médicaux.»

Quant à la possibilité d'obliger la présentation d'un carnet de vaccination pour avoir accès à des services de garde publics, là encore, le premier ministre s'est montré extrêmement réticent.

«Lier l'acceptation d'un traitement pour lequel il y a une protection constitutionnelle à l'obtention d'un service public, c'est loin d'être simple», a fait valoir M. Couillard.

Le premier ministre n'a tout de même pas raté l'occasion de rappeler quelques notions de base: «Ce ne sont pas seulement des opinions, ce sont des faits: (on doit) rappeler aux gens que la vaccination, c'est la base même de la santé publique. Pourquoi n'y a-t-il plus de polio chez nous? Pourquoi n'y a-t-il plus d'épidémies comme on avait il y a quelques années? C'est parce qu'on a la vaccination», a-t-il martelé.

Il a également fait valoir, en tant que médecin, que même si la rougeole est une maladie bénigne la plupart du temps, elle peut aussi entraîner des complications, y compris des complications cérébrales très graves pour les enfants, une réalité dont il a été personnellement témoin comme médecin.

«Ayant vu des enfants victimes de graves complications de la rougeole, je ne comprends pas encore qu'on veuille se soustraire à ça et qu'on veuille soustraire nos enfants à ça, ce qui est encore plus sérieux», a déploré M. Couillard.

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