Environ 300 personnes ont participé mardi soir à un rassemblement dans le Vieux-Longueuil à la mémoire de Jenique Dalcourt, cette jeune femme battue à mort la semaine dernière aux abords d'une piste cyclable.
Un texte de Dominic Brassard
Ses parents, des proches, des amis et des résidents du quartier étaient présents. Ils se sont recueillis en silence, les larmes aux yeux, durant de longues minutes à l'endroit où le corps de la jeune femme a été retrouvé.
« C'est une partie de moi et une partie de ses sœurs aussi, à vrai dire de toute la famille [...] C'est vraiment injuste. Je ne sais pas quoi dire d'autre. Il n'y a pas de mots », a dit la mère de la victime, Monique Dalcourt. Touchée par le nombre de personnes, elle a ajouté que rien ne ramènerait sa fille.
Plusieurs personnes portaient un chandail blanc, alors que d'autres avaient en main une fleur ou une chandelle de couleur blanche, symbole de paix.
Certains participants ont choisi de courir dans le parc où a été perpétré le crime parce que ce lieu est très populaire auprès des coureurs qui habitent le quartier.
L'initiatrice du rassemblement, Nathalie Berthiaume, s'est sentie interpellée : « Ça n'a pas de bon sens qu'une femme soit agressée si sauvagement sur une piste cyclable. C'est venu me chercher. Et le point de départ est simplement ça : faire 5 kilomètres de course pour appuyer la famille. »
Inquiétudes dans le voisinage
Le meurtre de cette jeune femme sans histoire continue d'inquiéter les résidents du Vieux-Longueuil.
La Ville a fait installer des lampadaires en plus de couper des branches d'arbres qui obstruaient la vue le long de la piste cyclable pour la rendre plus sécuritaire le soir.
N'empêche, plusieurs citoyens du Vieux-Longueuil ne sont pas rassurés. L'auteur de ce meurtre court toujours.
Les enquêteurs de la police de l'agglomération de Longueuil ont relâché lundi l'homme qu'ils avaient appréhendé, faute de preuve. Les expertises se poursuivent. Les policiers ont multiplié les patrouilles aux abords de cette piste cyclable.
