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7 avril

L'espèce de dépression auto-destructrice dans laquelle nous sombrons depuis 1995, devant des adversaires comblés d'aise face à notre incroyable aptitude à nous battre nous-mêmes, doit arriver à sa fin. Vivement un leadership et un mouvement indépendantiste renouvelés!
La souveraineté n'est que peu tributaire des règles, du libellé de l'article 1 ou des élections à date fixe. Si le Parti québécois parvient à remplacer un argumentaire émoussé par une vision motrice, s'il trouve la manière et le propos pour interpeller la jeunesse, la souveraineté trouvera son chemin.
Expérience hallucinatoire que d'entendre Pierre Duchesne en entrevue avec Emmanuelle Latraverse ce dimanche à RDI. L'ex-ministre nous a fait la démonstration, s'il est représentatif de la bande de joyeux naufragés qui forment à ce jour le PQ, que ni lui, ni les autres n'ont compris quoi que ce soit à la défaite du 7 avril.
Oui, ok, j'ai beaucoup écrit, depuis la défaite. Un gazouilleur attentif a eu ce commentaire: «Il paraît qu'écrire est une thérapie, jflisee. Tu es bien parti, continue.» Je suis certain qu'il voit juste.
Plusieurs ont résumé la dernière campagne comme étant une décision entre «manger du Burger King ou du McDonald's ou un peu des deux, mais pas trop». D'autres ont fait la comparaison avec l'achat d'un véhicule usagé au trois choix très limités. Celle qui m'a fait le plus sourire: «On a encore changé nos bobettes de bord sans les laver».
L'issue du scrutin n'est pas encore scellée et la question qui mérite d'être posée est de savoir si on va reproduire le scénario de l'élection fédérale de 2011. C'est-à-dire en accentuant la fracture entre un électorat francophone qui semble opter pour la diversité et un électorat non-francophone qui choisirait presqu'à l'unisson un Parti libéral.
La question est sur toutes les lèvres : irez-vous voter le 7 avril ? Si l'on ose répondre par la négative, les reproches suivent de près: vous êtes cynique, apathique, vous négligez la politique, vous niez le patrimoine démocratique de vos ancêtres. Pas forcément.
Quel sera le principal enjeu électoral auquel les électeurs seront confrontés lorsqu'ils entreront dans l'isoloir le 7 avril? Et que reste-t-il après quelque 30 jours de campagne?
Les Québécois méritent mieux que le débat stérile entre le PQ et le PLQ. Voici donc en 30 points les raisons pour lesquelles j'accorderai mon vote à ce que je considère comme représenter l'option « la moins pire ».
Ce n'est pas un secret : les enjeux de la prochaine élection provinciale sont particulièrement décisifs. Ceux et celles qui me lisent de temps à autre connaissent déjà partiellement mon opinion sur le sujet: voici donc en quelques mots les trois principales raisons qui m'auront convaincu de voter PQ le 7 avril.