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Abdelaziz Bouteflika

À une époque où les gens prennent plaisir à se faire exploser, on ne sait trop pourquoi, une époque qui aime la mort et non la vie, un monde complètement désorienté qui ne sait où trouver des repères, il faut lire et relire Karim Akouche.
Je ne me permettrai jamais de traiter les auteurs algériens arabophones de vendus à l'Arabie saoudite. Je ne confonds pas les langues avec les idéologies. Les premières se valent, les secondent s'entretuent.
Alger 2019. L'Algérie est une comédie burlesque. Elle fait rire le monde entier. Les cendres du président règnent. Les militaires et les islamistes jouent à cache-cache.
L'Algérie est une pièce de Shakespeare ratée. C'est un bazar surchauffé, ou un cauchemar climatisé. Un gouvernement d'incultes qui dirige 40 millions de captifs. Les gens sont trop fiers pour se révolter.
Abdelaziz Bouteflika vient de dévoiler, via son chef de cabinet, l'officialisation de la langue amazighe sous forme d'un baroud d'honneur fallacieux.
Hocine Aït Ahmed est entré dans la postérité. Les générations futures lui érigeront un panthéon, brandiront son portrait et se raconteront le fascinant roman de sa vie.
L'Occident s'oxyde. Sa peau s'écaille. Sa tête se ratatine. Il marche en escargot.
Dédié au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui, malgré sa longue agonie, s'accroche toujours au trône.
Aujourd'hui, j'ai envie de crier. Mes mots sont comme des braises. Ils me brûlent la bouche. Je ne peux pas continuer de les ressasser. Il faut que je les crache.