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aide medicale a mourir
Le projet de loi C‑7 modifiera la loi actuelle en créant une voie séparée pour les personnes qui ne sont pas mourantes et ont peut-être encore des dizaines d’années à vivre, à condition qu’elles souffrent d’une maladie invalidante.
Sommes-nous en train de préparer sournoisement la déshumanisation de notre société? D’éliminer les plus faibles, les plus vulnérables, de créer une société d’élite?
Pour faire l’économie d’un débat de société, le gouvernement vient de créer une mer d’incertitudes.
Celle qui s’est battue pour obtenir l’aide médicale à mourir livre un message d’espoir avant de mettre fin à ses souffrances.
Lise Pigeon a touché une corde sensible auprès des chefs, des téléspectateurs... et du modérateur.
Si les ordres professionnels doivent protéger les patients vulnérables, le patient le plus vulnérable, c’est celui qui veut mourir. C’est lui que nos institutions doivent protéger.
Je me sens coupable de ne pas avoir fait de démarches pour aider ma précieuse amie à découvrir qu'effectivement il existait, au Québec, des services d'aide médicale à mourir.
Il y a, selon nous, tant de personnes concernées qu’on ne peut plus faire l’autruche et continuer de s’opposer à cette mesure.
L'euthanasie est en train d’insinuer dans notre pensée collective que la mort – et non pas de bons soins de santé, un soutien de qualité et des conditions de vie adéquates – est une bonne solution à la souffrance, pour vous et pour vos proches.
L'histoire de l'euthanasie et les questions soulevées par les points les plus sombres de cette histoire ne doivent pas s'avérer hors limites dans le champ de notre discussion sur l'aide à mourir.