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budget 2014
Quand le budget de Télé-Québec augmente, qu'on finance une cimenterie, qu'on lance un nouveau programme de rénovation domiciliaire, que les taxes scolaires augmentent, etc., on ne peut pas parler d'austérité. On est très loin d'un budget de coupes et de réduction des dépenses.
Nous ne pouvons plus mettre en place des programmes sociaux comme on construit des châteaux de sable, c'est-à-dire pour son seul plaisir et sachant que le temps les emportera inexorablement avec la prochaine marée.
Monsieur Leitao, si vous voulez que l'économie, que vous tentez de «corriger», entre dans le cœur du 21e siècle, vous ne pouvez plus passer à côté de la création de politiques d'emploi qui fassent une part équitable aux femmes.
Il serait peut-être temps pour le gouvernement de cesser d'imiter les rednecks pensant que la fonction publique est intégralement constituée de gens assoupis sur leur clavier et plutôt prendre quelques secondes à jeter un coup d'oeil aux «bienfaits» de la sous-traitance au Québec.
On coupe de 20% dans les crédits d'impôt aux entreprises, en particulier en technologies... Qu'est-il arrivé à l'économie numérique du Québéc après l'éclatement de la bulle en 2000? Franchement, on n'a pas de mémoire!
Le combat contre le désastre financier du Québec n'est pas réellement commencé. Beaucoup d'excitation, donc, pour rien, autour du budget du Québec présenté le 4 juin 2014.
Le gouvernement n'est aux affaires que depuis six semaines. Ce sont les prochains mois qui révéleront ce que le ministre Leitao veut et peut vraiment faire pour augmenter les revenus liés à l'emploi et rendre l'État québécois plus efficace.
La vérité, c'est que nous avons le choix. Nous avons le choix de maintenir nos services publics en santé et d'assurer la qualité des services à la population et la durabilité de nos infrastructures. La vérité, c'est que ce choix n'a pas été fait.
Le gouvernement coupe les dépenses pour les services publics, hausse les tarifs des garderies et d'électricité, et refuse de considérer de nouvelles sources de revenus équitables et réalistes: l'Union des consommateurs est franchement déçue, mais pas réellement surprise.