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L'annonce de consultations publiques pour élaborer une politique de la réussite éducative a soulevé de nombreux commentaires en 48 heures.
L'année scolaire se termine en laissant une ambiance amère, une vague désespérante d'impuissance. Impuissance face aux décisions dictées par une rigueur budgétaire dogmatique.
Dans ce monde si développé, comment ne pas se préoccuper de l'école certes, mais surtout des enfants qui éprouvent tant de difficultés dans les rudiments du savoir lire-écrire-compter? Comment concevoir qu'en 2016 le décrochage scolaire demeure endémique et que la soif d'apprendre demeure encore trop timide?
On n'accepterait pas de laisser notre chien dans un chenil mal entretenu ou surpeuplé. Mais pour nos enfants, c'est correct?
Quelle est la valeur réelle de nos enfants? La question se pose plus que jamais, à la lumière des récentes mesures d'austérité imposées par le gouvernement Couillard.
De nombreuses universités québécoises ont développé des pôles d'expertise en lien avec leur localisation géographique et ces expertises sont précieuses pour les milieux concernés.
Et si prendre la parole pour revendiquer des droits, défendre des acquis, des idées, des principes, c'était aussi ça, «faire sa juste part»?
Veut-on réellement que les universités utilisent des fonds publics pour faire de la publicité, pour se dénigrer les unes les autres, pour attirer «des clientèles étudiantes»?
Heureusement que la majorité des parents - je l'espère - reconnaissent la réelle mission de l'école et comprennent ce que peut avoir d'inestimable pour leurs enfants le fait d'acquérir une éducation de qualité.