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cours ethique et culture religieuse
Monsieur Proulx, je vous demande d'être consciencieux et responsable et enlever ce volet Religion pour le remplacer par un cours à la citoyenneté.
Le cours ÉCR véhicule une vision romantique et angélique des religions. Sans jugement critique, cet enseignement relève plutôt de l'endoctrinement à la pensée religieuse, et ne peut prémunir nos jeunes contre les dérives des fondamentalismes religieux.
Je propose, pour prendre un peu de recul dans ce débat très émotif autour du cours Étique et culture religieuse, de se référer aux idées d'un grand sociologue pour faire avancer le débat. Il s'agit d'Auguste Comte et de sa «Loi des trois états», écrite vers 1844.
Plus que jamais, il nous faut être bien outillés intellectuellement pour comprendre, évaluer et assimiler le flot d'informations qui nous submerge quotidiennement.
Si je comprends bien François Doyon, le cours ÉCR aurait le malheur d'enseigner le relativisme religieux soutenant que toutes les religions se valent, et, en particulier qu'il y a autant de vérités religieuses qu'il y a de religions ou de religionnaires.
Le cours Éthique et culture religieuse empêche présentement la laïcisation complète de l'école québécoise.
«Mon fils est devenu musulman avec ce cours», «Mon fils demande à sa mère pourquoi elle n'est pas voilée», «Mon enfant est culpabilisé parce qu'il ne mange pas halal». Voici le genre de commentaires rapportés par plusieurs personnes.
Il insinue que critiquer les religions signifie être hostile aux religions. On aura remarqué la communauté de pensée avec ceux qui affirment que critiquer l'islam, c'est être islamophobe.
Ce cours, produit de l'esprit confus de philosophes et de sociologues postmodernistes, fait l'apologie du relativisme culturel et religieux au lieu de mette l'emphase sur l'éducation citoyenne, les valeurs communes et la raison.