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Denis Marleau

L'Autre hiver est un spectacle plein d'émotions, à la fois délicat et mystérieux, très beau et passablement inquiétant; une sorte de voyage onirique sur la mer agitée de l'amour impossible.
Les diablogues, c'est la liberté de l'expression et la réinterprétation de concepts que nous tenons pour acquis.
Dans une très belle mise en scène de Denis Marleau, des décors réussis et très ingénieux de Stéphane Longpré, les brefs dialogues sont proposés au théâtre du Rideau vert par une troupe de six acteurs remarquables.
Le spectacle dure une heure, le texte est dense, parsemé d'humour cependant. Cela demande un effort de la part du spectateur mais l'effort sera amplement récompensé. On sort de l'Espace Go apaisé.
Tout en me posant de fort légitimes interrogations sur le texte du dramaturge anglais Martin Crimp, je dois dire que, en ce qui me concerne, j'ai été fascinée du début à la fin par La ville et que le climat d'étrangeté, de bizarrerie qui s'en dégage y est pour beaucoup.
Le dernier feu, un texte de la dramaturge allemande Dea Loher, raconte ce qui arrive à la suite de l'accident qui cause la mort d'un petit garçon de huit ans dans une petite ville pas très riche de l'Allemagne. On assiste au désarroi des parents et de l'entourage immédiat, on voit comment les rapports sociaux sont affectés et comment le chaos et la résilience peuvent se côtoyer au sein d'une même communauté.